Archive for septembre, 2011

Hausse de l’assurance auto prévue pour l’an prochain

jeudi, septembre 29th, 2011

C’est en début de semaine que s’est tenu le point presse du groupement des entreprises mutuelles d’assurance (GEMA). A cette occasion, M.Andreck, président de la structure, a déclaré que les tarifs de l’assurance auto devraient à nouveau augmenter l’an prochain de 1 à 3%.

Toujours selon M.Andreck, cette nouvelle hausse serait concomitante à une amélioration du matériel, donc à une diminution du coût des sinistres liés aux véhicules sur l’année, hors accident corporel.

Cela dit, a-t-il tenu à préciser, d’autres facteurs seraient également à prendre en considération, parmi lesquels une nouvelle dérive du coût inhérente à l’indemnisation des sinistres corporels qui seraient en hausse d’environ 5%, mais aussi l’impact direct du nouveau cadre réglementaire dit « Solvabilité II » qui sera effectif dans deux ans.

Et le président du GEMA de préciser « qu’il faut considérer (également) que les sociétés essayent de reconstituer leurs réserves après deux années difficiles, de manière à renforcer leur solidité financière ».

A cause de l’augmentation du coût des réparations qui les a mises sous pression, les compagnies d’assurance avaient haussé leurs tarifs en début d’année, en moyenne entre 2,5% et 4,5%.

Pour ce qui tient de l’assurance habitation, M.Andreck n’a pas souhaité livrer une estimation globale en précisant que pas une seule des mutuelles membres de la fédération n’avait pu communiquer de prévision. Puis il a ajouté que « les situations sont très disparates » avant de préciser que si l’on tient compte de la tendance d’aujourd’hui on arriverait à une hausse comprise entre 2 et 5%, même si, selon lui, il convient de rester prudent par rapport à ces chiffres-là.

Notons enfin que pour ce qui est de l’assurance santé, le GEMA prévoit une augmentation qui se situera entre 2 et 5%.

Auto-entrepreneurs : quelle assurance souscrire ?

mardi, septembre 20th, 2011

Crée en janvier 2009, le régime auto-entrepreneur a connu un succès fulgurant qui aujourd’hui encore ne semble pas vouloir se démentir. Ainsi, de très nombreuses personnes ont décidé de se mettre à leur compte, c’est-à-dire d’exercer à titre principal ou secondaire une activité commerciale ou artisanale.

Pour ce faire, les démarches sont extrêmement simples. Elles peuvent même être faites en ligne sans bouger de son fauteuil. Cela dit, il est bon de rappeler, avant de se lancer, qu’être auto-entrepreneur c’est être limité dans son chiffre d’affaire puisque on ne peut dépasser 32 100 euros hors taxes pour une activité de prestations de services et 80 300 euros HT toujours,  pour une activité d achat revente. Toutefois et si l’on crée son entreprise en cours d’année, les montants du chiffre d’affaire seront recalculés au prorata de la durée d’activité.

Notons également qu’être auto-entrepreneur ne nécessite aucune assurance spécifique. Cela dit, une responsabilité civile professionnelle demeure tout à fait conseillée.

Les auto-entrepreneurs possèdent donc une entreprise (qu’elle soit artisanale, commerciale ou libérale) qui relève de la Cipav, la caisse interprofessionnelle de prévoyance et d’assurance vieillesse, elle-même soumise au régime fiscal de la micro-entreprise.

Alors comment s’assurer et faut-il s’assurer lorsqu’on est soumis au régime de l’auto-entrepreneur ?

Il n’y a, en l’espèce,  pas d’assurance spécifique. Au même titre que tous les autres entrepreneurs, il faut veiller à bien s’assurer en prenant en compte les risques et les dangers que nous courons en fonction de l’activité que nous exerçons. On peut alors s’assurer soi, mais aussi nos biens ou encore notre responsabilité professionnelle.

Cela dit, certaines assurances demeurent obligatoires, comme la responsabilité civile décennale dès lors qu’il s’agit des métiers du bâtiment.

Voila pourquoi il est toujours intéressant de poser des questions et de demander des conseils pour savoir si notre activité est concernée et comment elle l’est exactement. Pour ce faire, rien de mieux que la chambre de commerce et de l’industrie, la chambre des métiers ou encore certaines organisations professionnelles dédiées à cela. Eux sauront répondre au plus près et sans peine.

Toutefois, il est très recommandé de contracter une assurance responsabilité civile professionnelle. Et ceci car il est bien évident que si je suis auto-entrepreneur, je suis responsable des dommages que moi, mes locaux, mon matériel ou les objets que je vends pourront causer à des tiers. Or sachant cela, mieux vaut en effet se couvrir comme il faut…

Mais pour ne pas faire les mauvais choix, il faudra avant tout bien regarder et étudier de près les risques couverts, les options et les exclusions. Tout comme également l’adaptation des montants de garantie aux risques et le montant des franchises.

Enfin et si jamais je devais faire évoluer mon activité et en changer, il me faudra absolument en avertir mon assureur afin que celui-ci adapte le nouveau contrat aux (nouveaux) risques encourus. A titre d’exemple, si je passe de rédacteur à plombier (et toujours en auto entrepreneur bien sûr), mon assurance, ce qu’elle couvrira et ce qu’elle me coûtera ne sera évidemment plus du tout la même…

Quelle assurance pour quel quad ?

mardi, septembre 20th, 2011

Le quad, qui n’est ni une automobile ni une moto mais un peu des deux à la fois, on dira un entre-deux, a une législation bien spécifique. Tout comme les assurances pour ces engins-là, elles aussi, sont particulièrement adaptées.

On peut pratiquer le quad à peu près partout. En campagne, en montagne, dans les champs… Mais également sur les voies publiques au sens classique du terme. Voila pourquoi l’engin doit impérativement être assuré, autre manière de dire que l’assurance responsabilité civile ou assurance au « tiers » est clairement obligatoire.

Pour autant, il existe d’autres assurances ou garanties supplémentaires plus enrichies, plus complètes qui vont permettre de protéger le véhicule de manière plus large mais aussi d’assurer tous les dégâts qu’il pourra subir.

Il existe quatre garanties pour assurer un quad. Les voici :

– La garantie de responsabilité à l’égard d’un tiers qui va couvrir les dommages que le conducteur pourra causer à autrui en conduisant. Celle-ci est l’unique à être obligatoire.

-La garantie vol/incendie qui va couvrir les tentatives de vol, qualifié ou non, mais aussi d’incendie

-La garantie dommages collision qui elle va couvrir les dégâts matériels de l’engin si un accident se produit

-La garantie dommages tous accidents qu’on nomme également « tous risques » qui va couvrir l’ensemble des dégâts matériels du véhicule s’il y a un accident responsable. Et ceci, même en cas de chute seule.

Par ailleurs et si l’on souhaite que la garantie dommages collision puisse jouer, il faudra nécessairement qu’un tiers ait été formellement identifié.

De plus, la majorité des assureurs ne rembourse pas les assurés qui n’ont pas un scrupuleux respect de certaines conditions d’application du contrat. En ce sens et si l’on prend la garantie vol par exemple, les compagnies restent généralement intraitables sur le fait que leurs assurés possèdent un garage mais aussi un antivol agrée.

Il est également bon à savoir que tous les quads ne sont pas à mettre à la même enseigne. Ainsi et en fonction de leur cylindrée, certains vont requérir des permis différents.

Si on les considère comme des véhicules à moteur à quatre roues, certains modèles homologués et immatriculés sont adaptés pour une conduite sur route là où d’autres, eux non homologués, ne pourront rouler que sur des routes et chemins à caractère privés.

S’ils veulent rouler sur la voie publique et les lieux ouverts à la circulation de tous, les engins devront nécessairement avoir fait l’objet d’une réception communautaire mais aussi d’une immatriculation auprès de la préfecture.

Et bien entendu, celui qui prendra le guidon en mains devra avoir l’âge requis pour cela et disposer du permis adapté à son quad. Dernier point mais pas des moindres : porter un casque demeure plus que jamais nécessaire et même obligatoire.

Quand on prend la route, il faut en effet penser à soi, à sa propre sécurité. Mais également à celle des autres. Certains ont en effet un peu trop tendance à l’oublier : la route appartient à tout le monde et tout le monde y circule. Pas que soi…

Quels sont les avantages fiscaux offerts aux souscripteurs d’assurances vie non domiciliés fiscalement en France ?

mardi, septembre 13th, 2011

Présentant de nombreux avantages au niveau fiscal, l’assurance vie reste toujours, malgré les difficultés rencontrées, l’un des placements préférés des Français, tandis que les non-résidents se trouvaient, eux aussi, particulièrement attirés jusqu’alors par cette formule, qui leur permettait de profiter d’une exonération fiscale intéressante de 20 % ou 25 %, cette dernière disposition venant cependant tout juste d’être supprimée par la première loi de finances rectificative du 31 juillet 2011.

Ainsi, depuis cette date, tous les décès des personnes qui bénéficiaient d’une résidence fiscale à l’étranger au moment où elles avaient souscrit leur contrat d’assurance vie se trouvent bel et bien soumises à ce prélèvement de 20 % ou 25 %, après un abattement de 152 500 €, pour toutes les primes versées avant 70 ans.

De cette façon donc, ce pourcentage est désormais perçu dès que l’assuré disposait d’un domicile fiscal en France lorsqu’il est décédé, ou que les bénéficiaires ont, pour leur part, présenté une résidence fiscale en France de six années au cours des dix années précédentes.

Peu de situations donnent ainsi l’opportunité, à l’heure actuelle, de profiter de cet avantage, seul le fait que ni le souscripteur, ni les bénéficiaires, n’aient de résidence fiscale en France au moment du décès de l’assuré permet d’y accéder, de même que dans le cas où ces derniers ne répondent pas aux conditions de plus de six années sur les dix années passées de domicile fiscal en France, offrant la possibilité de bénéficier d’un placement extrêmement intéressant.

Assurance moto, n’oubliez pas les équipements

mardi, septembre 13th, 2011

Soumise, comme tous les autres véhicules appelés à circuler sur la voie publique, à une obligation d’assurance, la moto peut rapidement devenir un moyen de transport onéreux, nécessitant en effet l’achat d’un certain nombre d’équipements, tels qu’un casque, des bottes, un blouson, ou encore des gants, pour être pratiquée en toute sécurité, alors que ceux-ci restent généralement exclus de la prise en charge des contrats proposés, devant donc faire l’objet d’une garantie optionnelle.

Très importants, les différents dispositifs de sécurité qu’il est nécessaire de se procurer pour pratiquer la moto dans les meilleures conditions possibles doivent impérativement faire l’objet d’une homologation en accord avec les normes européennes CE, pouvant alors représenter une dépense relativement importante pour les utilisateurs de ce moyen de transport, rendant leur prise en charge par les assurances véritablement intéressante.

Variant d’un organisme à un autre, la possibilité de bénéficier du remboursement des équipements de sécurité en cas de détérioration de ceux-ci peut donc être incorporée dans les prestations de base offertes par les contrats d’assurance tous risques, de telles dispositions restant plus rares dans le cadre des offres dites au tiers et pouvant alors nécessiter la souscription de garanties optionnelles concernant les équipements de sécurité et les vêtements.

Couvrant l’ensemble des équipements requis pour la pratique de la moto, les garanties offertes, en la matière, par les assurances, constituent un point à ne pas négliger, donnant l’opportunité de voir ceux-ci remplacés en cas de détérioration, vol, ou incendie, et de limiter les conséquences financières liées à la survenue d’un tel événement, afin d’utiliser ce moyen de transport dans les meilleures circonstances.

Les assurances récoltes aidées par l’État

lundi, septembre 12th, 2011

Le gouvernement vient de dégager un budget pour inciter les agriculteurs à s’assurer contre les risques climatiques. Les contrats seront partiellement pris en charge par l’État pour les demandes présentées avant le 30 novembre 2011.

L’assurance contre les risques climatiques sans succès

Selon les derniers chiffres disponibles, l’assurance récolte ne couvrait que 27% de la surface agricole utile (SAU) en 2010. Il s’agissait pour 28% de surfaces en grandes cultures et pour 15% de surfaces mises en viticulture.

Pour corriger ce désintérêt des agriculteurs à l’égard des assurances contre les risques climatiques, le gouvernement met en place une aide réservée à ceux qui auront souscrit un contrat d’assurance multirisques climatiques pour leur récolte de 2011.

L’aide consiste en une prise en charge à 65% des primes d’assurance. Elle est financée par une enveloppe de 133 millions d’euros débloquée au titre de la PAC 2011. Afin de recevoir l’aide à l’assurance contre les risques climatiques, les agriculteurs devront avoir déposé au préalable leur demande auprès du ministère de l’agriculture et s’être déjà acquitté de la prime d’assurance.

L’ensemble des formalités est précisé sur le site du ministère de l’Agriculture qui met à disposition le formulaire de demande d’aide de la PAC. Il faut remplir ce formulaire, avoir régler la totalité de la prime du contrat au 31 octobre 2011 et transmettre à l’administration, avant le 30 novembre 2011, le formulaire de déclaration de contrat remis par l’assureur. Les aides seront versées au printemps 2012.

Les conditions de recevabilité des contrats d’assurance récolte

Les aides sont versées à condition que les contrats multirisques climatiques souscrits satisfassent plusieurs critères.

Pour protéger son exploitation et recevoir l’aide de l’État, l’agriculteur doit tout d’abord choisir une compagnie qui se conforme au cahier des charges établi spécifiquement pour cette prise en charge des primes. La Direction départementale des territoires tient à disposition la liste des compagnies qui participent à l’opération.

Il faut ensuite que le contrat comporte au moins les garanties sécheresse, gel, grêle et inondation. Au minimum, le seuil de déclenchement du contrat doit être de 30 % et la franchise à la charge de l’agriculteur doit s’élever au minimum à 25 % pour la culture, ou à 20 % pour un contrat à l’exploitation. La franchise maximale supportée par l’assuré est plafonnée à 50 %.

Enfin, les garanties d’assurance doivent couvrir l’intégralité de la superficie de l’exploitation pour chaque nature de récolte protégée.