Aux Etats-Unis comme en Europe, les assureurs ainsi que les vétérinaires s’accordent sur le nouveau phénomène que connaissent respectivement les deux sociétés, qui est l’obésité chez les animaux domestiques, notamment les chiens et les chats. Un phénomène pathologique qui peut avoir des conséquences néfastes sur la santé de ces animaux.
En effet, la compagnie d’assurance américaine Veterinary Pet Insurance Inc estime à 17 millions de dollars en 2009 les remboursements générés par des maladies relatives à l’obésité chez le chat et le chien. Aux Etats-Unis, les chiens et les chats souffrent d’obésité. Les vétérinaires considèrent que la moitié d’entre eux est donc considérée comme obèse.
La moyenne des dépenses facturées par les propriétaires de chiens et chats en vue de leur procurer des friandises est entre 200 et 300 dollars, environ 140 et 210 euros.
Une enquête se rapportant sur l’évolution corporelle de diverses espèces animales au cours de la seconde moitié du 20ème siècle, a été faite par Klimentidis et coll de l’Université de Birmingham qui publient les résultats dans le Magazine Proceedings of the Royal Society. Leur travail s’est basé sur des informations rassemblées auprès des laboratoires de recherche, de toxicologie ainsi qu’auprès des fabricants de nourriture pour animaux. Les informations relatives à huit espèces ont été collectées : dont celles des macaques, des chimpanzés, des souris, des marmousets, des rats, des chats, des chiens…, soit pour un total de 20 000 animaux.
L’évolution corporelle s’accroit dans le temps pour toutes les espèces. Ainsi, les auteurs définissent les causes de l’obésité humaine non seulement en provenance des excès alimentaires et énergétiques mais également d’autres facteurs, de nature environnementale, infectieuse ou épigénétique.
En France aussi, 50% des chats et des chiens sont obèses et consultent pour ce phénomène pathologique chez des vétérinaires. L’assurance santé animale garantit les pathologies en relation avec l’obésité et même une partie du coût des aliments spécifiques.
Dans le cas d’une obésité confirmée, le vétérinaire peut inscrire un régime, notamment par le biais d’aliments spécialement étudiés. Mais le plus important est le suivi des propriétaires, qui doivent s’y impliquer à fond et recommander aux membres de la famille ainsi qu’aux amis de ne pas intervenir d’une manière fâcheuse.