Assurance-vie : 5 conseils pour avantager vos héritiers !

Découvrez 5 conseils clés pour optimiser la transmission de vos biens à vos proches grâce à l’assurance-vie ! Profitez de ces astuces simples pour avantager vos héritiers et garantir une succession sereine.

Pensez à personnaliser la clause bénéficiaire

L’une des premières étapes pour avantager vos héritiers grâce à une assurance-vie est de personnaliser la clause bénéficiaire. Cette clause permet d’indiquer les personnes qui recevront le capital en cas de décès du souscripteur du contrat. Au lieu de simplement désigner votre conjoint comme bénéficiaire, pensez à explorer le champ des possibles et à réfléchir aux différentes options qui s’offrent à vous.

Par exemple, vous pouvez décider d’attribuer le capital par parts égales à votre conjoint et à vos enfants, ou choisir une répartition différente. Il est également possible de désigner un bénéficiaire non-héritier, comme un concubin, qui serait soumis à une imposition plus élevée dans le droit commun. Pour des clauses plus complexes, il est recommandé de demander l’avis d’un spécialiste en matière d’assurance-vie pour vous guider dans la rédaction de la clause bénéficiaire.

Optimisez la fiscalité de l’assurance-vie

La fiscalité de l’assurance-vie peut être avantageuse pour transmettre votre patrimoine à vos héritiers. Selon la règle en vigueur, les sommes versées avant vos 70 ans, ainsi que les intérêts générés, bénéficient d’une exonération de 152 500 € par bénéficiaire. Au-delà de ce plafond, les sommes transmises sont soumises à une taxation de 20 % jusqu’à 852 500 €, puis de 31,25 % au-delà.

Il est donc possible de transmettre jusqu’à 600 000 € à vos enfants sans payer d’impôts, en souscrivant un contrat d’assurance-vie avec deux bénéficiaires. Il est également intéressant de diversifier les bénéficiaires afin de profiter de l’abattement par bénéficiaire. Par exemple, vous pourriez désigner un concubin comme bénéficiaire, qui serait imposé à 60 %, dans le but de minimiser les droits de succession. Ces abattements sont cumulables avec ceux propres aux successions, rendant l’assurance-vie un outil particulièrement avantageux de transmission de patrimoine.

Évitez la clause bénéficiaire standard

La plupart des contrats d’assurance-vie proposent une clause bénéficiaire standard, dans laquelle le conjoint est désigné comme bénéficiaire en premier lieu. Cependant, sur le plan fiscal, cette option n’est pas optimale. En effet, le conjoint survivant bénéficie déjà d’une exonération totale, quel que soit le montant du capital transmis. Par conséquent, désigner vos enfants en premiers bénéficiaires peut être une meilleure option pour avantager vos héritiers.

Si vous souhaitez laisser une part de votre capital à votre conjoint, il existe d’autres options à explorer. Par exemple, la clause bénéficiaire démembrée permet de donner la nue-propriété du capital aux enfants tout en permettant à votre conjoint d’en disposer librement. Il est également possible pour le conjoint survivant de renoncer à percevoir le capital, permettant ainsi aux bénéficiaires suivants, généralement les enfants, de bénéficier des avantages fiscaux liés à l’assurance-vie.

Choisissez un contrat d’assurance-vie de qualité

L’assurance-vie est avant tout un placement financier, il est donc essentiel de choisir un contrat de qualité pour garantir un capital plus élevé à transmettre à vos héritiers. Optez pour un contrat offrant des frais contenus et des rendements solides, ainsi qu’un service après-vente efficace. Il est important de veiller à la solidité de la compagnie d’assurance afin de vous assurer que le capital sera bien transmis à vos bénéficiaires au moment venu.

Préparez vos héritiers

Enfin, pour faciliter la vie de vos bénéficiaires le moment venu, il est recommandé de prendre les dispositions nécessaires dès maintenant. Informez les personnes désignées comme bénéficiaires de l’existence du contrat d’assurance-vie et préparez un dossier regroupant toutes les informations essentielles. Cela évitera les situations d’oubli ou de confusion, qui peuvent conduire à des sommes non réclamées par les bénéficiaires. Environ 2 à 4 milliards d’euros dorment encore chez les assureurs faute d’avoir été réclamés par les bénéficiaires.

Avec ces 5 conseils, vous pourrez optimiser l’utilisation de l’assurance-vie pour avantager vos héritiers. N’hésitez pas à solliciter l’aide d’un spécialiste en assurance-vie pour vous accompagner dans la rédaction de la clause bénéficiaire et dans le choix du contrat le plus adapté à vos besoins.