Archive for the ‘Assurance habitation’ Category

Assurer sa cave

mardi, octobre 4th, 2011

Ce local est pris en compte quand il fait partie intégrante de l’habitation principale. Ceci implique que vous avez un accès entre votre maison et ce dernier. Si votre cave est distincte de votre habitation dans ce cas, elle est considérée par les assurances comme une dépendance de la maison. À ce titre, elle ne bénéficie pas de la protection de votre contrat multirisque habitation.
Il faut donc souscrire une extension de garantie pour que cette dernière soit comprise dans votre contrat d’assurance. Ces extensions de votre assurance vous permettent d’assurer cette dépendance contre les dégâts des eaux, l’incendie ou le vandalisme.

Si vous êtes amateur de grands crus et que vous possédez des bouteilles d’une certaine valeur, il est donc conseillé d’assurer ce local. Pour que l’assurance accepte de prendre en charge les risques sur ce local et son contenu, cette dernière exige que ce dernier soit équipé d’un système de fermeture efficace répondant aux normes A2P. Si votre cave répond à ces exigences, le contenu est ainsi pris en compte pour une valeur estimée à 10 % du capital mobilier défini lors de votre souscription. Il faut savoir que les indemnisations des dommages survenus dans une cave sont faibles. Effectivement, si vous entreposez dans votre cave des objets précieux, ces derniers ne sont pas couverts par les contrats ou les extensions classiques. Il est donc préférable de bien lire votre contrat d’assurance et de rencontrer votre assureur afin de vérifier l’étendue de vos garanties. Si vous stockez des choses de valeur, vous devez le signaler et ainsi aménager votre contrat en fonction. Dans ce cas, votre compagnie d’assurance peut vous demander de justifier la valeur des objets entreposés dans cette dépendance. Si vous stockez des bouteilles de vin d’une certaine valeur, vous devez souscrire un autre contrat d’assurance.

Comment assurer vos bouteilles de vin ?
Si vous possédez des grands vins d’une certaine valeur, vous devez souscrire un contrat spécifique pour les protéger. Dans ce cas, les compagnies d’assurance vous demandent une expertise de  votre stock pour pouvoir évaluer sa valeur. Elles peuvent également vous demander d’installer un système de sécurité par exemple une porte blindée ou une porte avec un système de verrouillage à trois points. Vous devez être à même de fournir l’ensemble des preuves d’achats des biens déclarés. Vous pouvez fournir des factures, des bordereaux de livraison ou des notes d’adjudication aux enchères, enfin toute preuve attestant que vous êtes le propriétaire des bouteilles stockées dans cette cave.
Ce type de contrat vous couvre contre le vol et les dégâts sur le local. Mais, il peut également prendre en contrat les dégâts sur les bouteilles elles-mêmes. Ainsi vous êtes couvert contre le risque de casse ou d’altération. À titre d’information, la prime de cette assurance correspond souvent à 1 % du montant déclaré et donc de la valeur du contenu de la cave. Ces contrats d’assurance sont souvent avec des franchises et des maxima de garantie.

Votre cave est effectivement un local qui n’est pas forcément couvert par votre assurance habitation. Il faut donc être vigilant sur les choses stockées en ce lieu.

Un contrat d’assurance pour l’habitation du locataire

jeudi, juin 2nd, 2011

Si vous comptez louer une habitation, vous devez vous souscrire à une assurance en guise de couverture des dommages ou responsabilités face aux propriétaires. La souscription à une assurance fait partie des conditions nécessaires pour le maintien du bail. En effet, chaque location est déterminée par un contrat d’assurance. Ainsi, selon l’article 1732 à 1735 du code civile, le locataire devient responsable à l’égard de son propriétaire des dommages de son fait, des personnes vivant dans sa maison ou appartement ainsi que des sous-locataires.

Etant locataire, vous devez souscrire une assurance en vue de vous prémunir des dommages que vous pourriez causer aux bâtiments du propriétaire notamment du fait par exemple d’un incendie, d’une explosion ou d’un dégât des eaux, en d’autres termes, des risques locatifs. Partant, le locataire doit se couvrir contre ces risques locatifs en souscrivant une assurance responsabilité civile locative.

Dans votre contrat d’assurance multirisque, vous garantissez votre responsabilité vis-à-vis des voisins ainsi que des tiers. De ce fait, le propriétaire vous demandera une attestation que votre assureur vous délivre. A défaut,  ce dernier est en droit de refuser le bail. En revanche, il ne peut en aucun cas vous imposer de souscrire à un contrat auprès de sa compagnie d’assurance.

Il existe différents types de locataires mais également des assurances qui s’y rapportent. Ainsi, ces derniers fournissent des efforts gigantesques en vue de créer de nouveaux produits qui conviendront par exemple à la colocation.

Avant de conclure la signature du bail, vérifiez auprès de votre assureur que chacun des colocataires est bien garanti en responsabilité civile par un contrat unique qui couvre tout le logement. En effet, chaque colocataire se doit de souscrire un contrat personnel, à son nom, toutefois, il est préférable qu’il soit fait chez le même assureur. Ce contrat  permettra  à chacun des colocataires de couvrir sa responsabilité civile locative ainsi que ses biens personnels.

Quand il s’agit de sous-location, c’est le locataire principal qui a la responsabilité directe des dommages causés et non pas son sous-locataire. Toutefois, le propriétaire a la possibilité de se retourner contre le sous-locataire. C’est pourquoi, ce dernier doit souscrire un contrat d’assurance normal, c’est-à-dire une assurance de responsabilité civile. Cela vaut aussi pour l’occupant à titre gratuit, une autre forme de location.

Louer sa résidence secondaire en l’assurant

mercredi, juin 1st, 2011

L’assurance d’une résidence secondaire est une  bonne solution voire même une solution bénéfique et indispensable pour permettre au propriétaire de la louer quand il le souhaite en toute sérénité et garantie et pour lui  et pour le locataire qui doit être couvert pour d’éventuels sinistres.

En effet, bon nombres de propriétaires n’hésitent pas à louer leur seconde résidence en vue de percevoir des loyers pour compenser une partie des dépenses énormes de leur résidence, à savoir l’achat, les impôts, l’entretien, l’assurance… Même si l’assurance n’est pas obligatoire, mais elle est cependant recommandée pour couvrir d’éventuels risques tels que le vol ou incendies, dégât des eaux…Selon Gisèle Clouet du cabinet de courtage Surcin « Si le propriétaire prévoit de louer sa résidence quelques semaines pendant les vacances, une assurance multirisque est suffisante. Elle le couvrira en cas de sinistre. »

Toutefois, il existe d’autres contrats qui sont bien conseillés à savoir :

*L’assurance PNO : il s’agit de l’Assurance propriétaire non occupant qui permet de se couvrir contre les dommages dus à un tiers. C’est une couverture de tout ce que l’assurance du locataire ne s’en chargerait  pas en cas de dommages. En outre,  la PNO est une assurance qui couvre également les dommages que la résidence secondaire peut entrainer à la personne qui l’occupe, c’est-à-dire au locataire. La PNO, est une assurance peu onéreuse et  est déductible des revenus locatifs.

*La garantie contre les loyers impayés, est une assurance qui protège les propriétaires en cas de problème de règlement de la part du locataire. Elle garantit également les éventuelles détériorations, un départ prématuré du locataire ainsi que les frais de contentieux. Si vous la souscrivez auprès de votre banque ou compagnie d’assurance, elle ne sera fonctionnelle que si le locataire est considéré comme solvable et en CDI par exemple.

*Pour être assisté dans des démarches administratives, il est strictement utile de se protéger juridiquement. En effet, cette assurance permet de faire valoir ses droits et d’obliger une indemnisation. Ainsi, l’assurance s’occupera de la gestion du dossier juridique en cas d’une action en justice en vue de résoudre les litiges et de procurer les réparations nécessaires. Selon Anthony Contino, courtier en assurance « Il faut souscrire la PJ chez un autre assureur, car les assureurs ne peuvent pas s’attaquer eux-mêmes »

Installer des détecteurs pour limiter les conséquences des incendies domestiques

vendredi, mai 13th, 2011

Un décret, paru en janvier 2011, devrait contraindre les particuliers, à partir de mars 2015, à installer des détecteurs de fumée dans leur habitation. Laissée à la charge de celui qui occupe le logement, qu’il s’agisse de son propriétaire ou d’un locataire, dans le cas d’une location annuelle, la mise en place de ce dispositif devra ensuite être signalée à l’assureur concerné, garantissant notamment le risque d’incendie.

Ces mesures ont, en effet, été rendues indispensables face à la multiplication des incendies domestiques qui causent, chaque année, la mort de plusieurs centaines de personnes en France et qui font près de dix milliers de blessés.

Avec un déclenchement toutes les 2 minutes, ces sinistres nécessitent près de 100 000 interventions de sapeurs-pompiers par an, alors que l’origine de ceux-ci reste souvent la même et pourrait être résolue facilement, s’agissant, dans la plupart des cas, de branchements trop nombreux sur une même multiprises, d’une mauvaise utilisation des appareils électroménagers, de matériels chauffants installés trop près d’objets inflammables, de bougies laissées sans surveillance, de mégots mal éteints, ou encore d’une installation électrique inadaptée par rapport à l’utilisation qui en est faite, voire vétuste…

C’est donc dans le but de limiter les conséquences de ces drames que cette décision d’obliger à l’installation de détecteurs de fumée a été prise, celle-ci pouvant sinon éviter les dégâts matériels, tout au moins les réduire par une intervention plus rapide, et surtout sauver de nombreuses vies, ce qui apparaît, bien entendu, comme l’élément essentiel dans cette démarche.

Propriétaire d’un bien en location, n’oubliez pas la garantie loyers impayés

samedi, mars 26th, 2011

Lorsqu’un propriétaire détient plusieurs biens mobiliers, la mise en location de certains d’entre eux peut constituer une solution intéressante, celle-ci permettant, en effet, de procurer une nouvelle source de revenus, cette opération peut toutefois s’avérer être particulièrement délicate, tant au niveau administratif, dans la mesure où celle-ci requiert la réalisation d’un certain nombre de démarches fastidieuses, qu’à celui de la sécurité, le risque de loyers impayés restant particulièrement présent.

Afin de pallier à cette dernière difficulté, un bon nombre de compagnies d’assurances proposent, aujourd’hui, aux propriétaires, ayant placé leurs biens en location, la possibilité de souscrire une protection contre ce type de désagréments, permettant alors de bénéficier d’une indemnisation en cas de non paiement des loyers, par le locataire, et de rétablir ainsi la situation ; ce dispositif restant toutefois limité en termes de durée ou de montant.

Conscients que les difficultés rencontrées par les propriétaires de biens immobiliers placés en location ne sont pas uniquement représentées par ce genre d’événements, les professionnels du secteur offrent aussi la possibilité de souscrire diverses options, permettant alors de couvrir les éventuelles détériorations, ou encore la perte de revenus engendrée par une période de vacance prolongée du bien, liée par exemple à la difficulté de trouver un nouvel occupant.

Fortement recommandée, à tout propriétaire désirant placer un bien immobilier en location, la souscription d’une telle garantie reste soumise à des conditions extrêmement précises, généralement en rapport avec le locataire, pour le choix duquel l’organisme procurant la couverture conserve, bien souvent, un droit de regard.

Que couvrent les garanties vol de l’assurance habitation ?

jeudi, février 3rd, 2011

Les assurances « multirisques habitation » offrent, comme leur nom l’indique, de nombreuses garanties, c’est ainsi le cas des couvertures proposées lors de la survenue d’événements graves tels qu’un incendie, une tempête, une inondation ou encore un dégât des eaux, mais elles permettent également de se prémunir des conséquences d’un vol.

En effet, si l’assurance habitation, bien que très vivement recommandée, n’est que facultative pour les propriétaires, l’augmentation du nombre de « cambriolages de locaux d’habitation principale » enregistrée, en 2009, la rend encore plus indispensable, face à cette hausse donc de 8,2 % de faits constatés, avec un chiffre passant ainsi de 151 737, en 2008, à 164 150, l’année suivante, selon les résultats publiés par l’Observatoire National de la Délinquance, l’OND.

Si les garanties vol entrent bien dans le cadre des contrats multirisques habitation, celles-ci restent, en revanche, difficiles à cerner et il est toujours plus délicat de savoir ce que ce qu’elles couvrent réellement tant les offres s’adaptent, aujourd’hui, à chaque cas particulier.

Quelques situations sont cependant prises en charge dans la plupart des formules, c’est ainsi le cas des vols commis par effraction ou par escalade des locaux, des cambriolages au cours desquels un meurtre, ou une tentative de meurtre, a également été perpétré, ou encore des menaces, ou des violences, proférées par l’un des employés de l’assuré et pouvant être représenté par une femme de ménage ou un jardinier, par exemple. Certains dégâts causés au bien immobilier peuvent aussi être indemnisés par ces garanties vols, à l’image notamment d’une porte fracturée ou d’un système d’alarme endommagé. Pour prévenir tout risque de cambriolage, lié à la perte ou au vol des clés du domicile, la majorité des contrats prévoient aussi de rembourser le remplacement de la serrure.

A l’inverse, les différentes formules distribuées sur le marché présentent bel et bien des limites. Ainsi, si les biens mobiliers, comme les appareils électroménagers, les bijoux, les tableaux… sont également couverts, certains appareils électroniques, à l’image des téléviseurs, ne le sont parfois que sous condition, pouvant consister dans une valeur d’achat minimum, généralement établie aux environs de 450 €.

Les montants à prendre en charge restent, quant à eux, à évaluer au moment de la souscription, en fonction de la valeur totale des biens estimés et déterminent, logiquement, le montant des cotisations à verser semestriellement ou annuellement. Se basant sur l’indice du coût de la construction, publié par la Fédération Française du Bâtiment, la FFB, fixé à 841,70 € au troisième trimestre 2010, le niveau de remboursement choisi correspond alors à un multiple de celui-ci.

D’autres clauses importantes entrent aussi en jeu, certains contrats n’assurant pas nécessairement les biens mobiliers, tels qu’un vélo, par exemple, rangé dans le garage, ou encore des outils de jardinage, laissés à l’extérieur. Pour être indemnisé, le vol de ces éléments requiert, en principe, la souscription d’une extension de garantie et l’installation, bien souvent, d’un système de sécurité, comme une alarme, pour limiter au maximum les risques.