Archive for the ‘Assurance vie’ Category

Vers une réforme de l’assurance-vie

jeudi, décembre 20th, 2012

Dans le contexte de crise actuelle, l’assurance-vie peine à se différencier des livrets défiscalisés. Bien qu’étant le premier produit d’épargne en France, elle a bien du mal à se démarquer des livrets A et autres placements défiscalisés. Pour remédier à cela, et dans l’optique de favoriser les placements à long terme, le gouvernement a décidé de réformer la fiscalité de ce produit financier.

Zoom sur la réforme de l’assurance-vie pour 2013.

Le gouvernement a récemment confirmé son intention de réformer la fiscalité de l’épargne, dans le cadre de son Pacte pour la croissance, la compétitivité et l’emploi. Les modifications attendues seront révélées au premier trimestre 2013, et auront, pour principal objectif, la mise en avant, auprès des épargnants, des placements à long terme.

S’inspirer du rapport Gallois

La réforme pourrait s’inspirer des propositions de Louis Gallois et de son rapport du même nom. Le rapport Gallois, présenté au gouvernement au début du mois de novembre 2012, est, effectivement, composé de plusieurs mesures, destinées à diriger l’épargne des ménages vers des placements plus longs dans le temps et sur des supports plus risqués.

Vers une prolongation de la durée des contrats

Pour entrer dans le détail, le rapport prévoit, notamment, la prolongation de la durée des contrats d’assurance-vie, en adaptant le régime fiscal des placements. Il faut rappeler, qu’actuellement, la fiscalité de l’assurance-vie est considérée comme rentable et attractive, à partir de 8 années de détention, tout retrait avant cette échéance, étant lourdement taxé. Le délai pourrait, ainsi, être porté à 10 ou 12 ans, pour inciter les épargnants à garder plus longtemps les montants placés sur leurs contrats. Reste à savoir comment le gouvernement compte allonger la durée de ceux-ci. La Fédération Française des Sociétés d’Assurance (FFSA) propose, depuis longtemps, une exonération totale des gains, après la douzième année, option intéressante, mais qui engendrerait des pertes de recettes fiscales pour l’Etat. Affaire à suivre, donc.

Une modification du régime fiscal

Le rapport Gallois suggère, également, une modification du régime fiscal des contrats d’assurance-vie en unités de compte, c’est-à-dire, investis en actions, ainsi qu’une modification fiscale des contrats en euros diversifiés, qui peuvent, ainsi, perdre de leur attrait ; le but étant d’avantager les contrats en unités de compte par rapport à ceux en euros qui ne comportent aucun risque. Ceux-ci sont pourtant les préférés des Français : ils représentent actuellement 85% des encours de l’assurance-vie, selon un rapport de la FFSA. La modification du régime fiscal pourrait ainsi bouleverser les habitudes des épargnants français, favorisant la détention d’actions, plutôt que celle d’obligations en euros. En tout cas, l’objectif premier est que les fonds bénéficient au financement des entreprises.

Matignon annonce ainsi : « Le renforcement du financement pérenne et des fonds propres des entreprises sera encouragé par la réforme de la fiscalité de l’épargne, qui favorisera le développement de l’épargne financière de long terme et donc, les investissements en actions, notamment de l’assurance-vie »

La réforme de la fiscalité de l’épargne est attendue pour le premier trimestre de l’année prochaine. Elle pourrait également concerner d’autres produits que l’assurance-vie, comme le Plan d’Epargne en Actions (PEA), par exemple.

monabanq. revoit son offre de contrat d’assurance vie

mardi, décembre 4th, 2012

Cherchant constamment à améliorer la qualité des services offerts à ses usagers, la banque en ligne monabanq. vient tout juste de procéder à quelques changements concernant ses formules d’assurance vie, le contrat « monabanq. vie » disparaissant, en effet, de la liste des possibilités offertes aux usagers de l’établissement, la solution « monabanq. vie Premium » connaissant, quant à elle, quelques aménagements.

Un contrat d’assurance vie de meilleure qualité, un objectif pour monabanq.

Faisant de la satisfaction de ses usagers une véritable priorité, monabanq. vient ainsi d’annoncer sa volonté de se consacrer exclusivement à son contrat d’assurance vie « monabanq. vie Premium », entendant concentrer tous ses efforts, en la matière, en vue d’accroître encore un peu plus la qualité de cette formule, tout en maintenant, pour ses anciens usagers, une certaine exigence quant au fonctionnement des anciens contrats « monabanq. vie ».

Des conditions adaptées aux besoins de tous par monabanq.

Entendant toutefois rendre son contrat d’assurance vie le plus accessible possible, monabanq. a ainsi décidé de revoir les conditions de sa formule haut de gamme, abaissant le plafond de souscription de 5 000 € à 1 000 €, dans le cadre d’une gestion libre, et de 15 000 à 5000 €, pour la gestion pilotée, les versements programmés voyant, quant à eux, leur montant minimum exigé diminuer également.

Marquant ainsi un certain virage dans la politique de monabanq., ce nouvel aménagement de la gamme d’assurance vie de l’établissement devrait ainsi permettre, aux usagers de la banque en ligne, de bénéficier d’un placement toujours plus attractif, celui-ci ayant ainsi vu, à cette occasion, le nombre de placements proposés s’élargir, grâce notamment à l’ajout d’un second fonds en euros, baptisé Netissima, en plus donc d’Eurossima, et de dix supports en unités de compte.

L’assurance-vie toujours boudée par les français

lundi, décembre 3rd, 2012

Même si elle demeure le produit d’épargne principal en France, en termes d’encours, l’assurance-vie n’est pas au mieux de sa forme depuis un an. Les épargnants, soucieux de disposer d’une épargne disponible à tout moment, lui préfèrent en effet d’autres produits, à l’image du Livret A ou du Livret de développement durable (LDD), livrets qui bénéficient en outre d’avantages fiscaux non négligeables. Toutes ces raisons accumulées justifient la décollecte nette récurrente observée sur les douze derniers mois. Le point sur un produit d’épargne sollicité il y a quelques années, et boudé désormais.

L’assurance-vie en bref

Produit d’épargne proposé par les banques ou les assureurs, l’assurance-vie est une solution offerte dans le but de se constituer un capital sur le long terme, dont la durée est définie lors de la souscription. Par conséquent, pour pouvoir profiter de ce capital, il convient de ne pas y toucher pendant toute la durée du contrat, au risque d’en perdre tous les bénéfices.
Il est à noter qu’au-delà de huit années de souscription, les plus-values générées sont soumises à un régime fiscal particulièrement intéressant. De même, dans le cas où le souscripteur décède avant l’échéance du contrat, le capital n’est pas intégré dans le calcul des droits à la succession.
A noter également que l’assurance-vie offre une grande souplesse à son titulaire. Celui-ci a en effet la possibilité de choisir la détermination du secteur géographique, du secteur d’activité ou encore d’orienter son choix vers des produits éthiques, à forte valeur sociale par exemple.
C’est pourquoi l’assurance-vie est un produit phare de l’épargne française, détenu par 14.5 millions d’épargnants.

L’assurance-vie en chiffres

Toutefois, en dépit de ce statut de leader sur le marché des produits d’épargne, l’assurance-vie n’est pas au mieux de sa forme depuis quelque temps.

Depuis douze mois, en effet, la collecte nette (soit les dépôts moins les retraits) est négative, avec 13.4 milliards d’euros, dont 5.2 milliards pour le début de l’année 2012.

En septembre dernier, la décollecte atteignait 0.1 milliards d’euros. Et ce, même si l’assurance-vie représente 1 375.3 milliards d’euros d’encours, six fois plus que le Livret A (232 milliards à la fin août).

En cause, la crise, encore et toujours, qui réveille les sentiments de prudence, et l’envie de jouer les fourmis chez les français. Ces derniers se sentant plus rassurés à l’idée de pouvoir disposer, en cas de besoin, d’une somme d’argent mobilisable immédiatement, contrairement à l’assurance-vie.

Aussi, malgré les avantages certains que constituent les contrats d’assurance-vie, d’autres produits, dont les célèbres Livret A et LDD, obtiennent les faveurs des épargnants à l’heure actuelle. Et ce d’autant plus avec l’augmentation des plafonds de dépôt, portés respectivement à 19 225 € et 12 000 € pour le Livret A et le LDD.

A moins d’un rétablissement de la situation économique, la tendance du recul de l’assurance-vie devrait donc, en toute logique, continuer. Même s’il est difficile de déterminer jusqu’à quand et jusqu’où va se prolonger la décollecte de ce produit d’épargne autrefois plébiscité par les français.

Des Français toujours aussi prudents en matière de placements

dimanche, août 12th, 2012

Connus, depuis longtemps, pour leur goût pour l’épargne, les Français ne semblent pas près de changer leurs bonnes vieilles habitudes, comme vient de le révéler, une fois de plus, l’étude récente, menée par la Banque de France, sur l’évolution de l’épargne des ménages au cours du premier trimestre 2012.

Des placements financiers en hausse

Représentant 27,2 milliards d’euros, dont 24,2 milliards prenant la forme de dépôt, les flux enregistrés sur les trois premiers mois de l’année 2012 correspondent donc à un volume relativement important, marquée particulièrement par un recul des OPCVM, qui ont, pour leur part, subi une baisse de 5,3 milliards d’euros, dont 1,9 milliard d’euros pour les OPCVM monétaires.

Une forte préférence pour les placements sûrs

Profitant d’un contexte délicat, ce sont ainsi l’assurance vie et les fonds de pension qui ont, à l’inverse, connu un certain regain d’intérêt, réussissant à rassembler 1,9 milliards d’euros supplémentaires, tandis que l’enquête réalisée révèle également une stabilisation du taux d’épargne des Français sur les derniers trimestres étudiés, celui-ci atteignant aujourd’hui 15,5 % contre 15,3 % un an plus tôt, l’épargne financière s’élevant, aujourd’hui à 6,1 %, contre 6,3 % sur les trois premiers mois de l’année 2011.

Des situations différentes selon les pays européens

Lorsqu’il s’agit de comparer ces chiffres avec ceux de nos voisins européens, il apparaît alors que l’assurance vie reste beaucoup plus prisée en France et en Allemagne, qu’en Italie et en Espagne, par exemple, où les titres de créance, dans le premier cas, et les dépôts et liquidités, dans le second, sont beaucoup plus sollicités.

Une prime de 100 € versée aux nouveaux souscripteurs d’un contrat d’assurance vie chez Fortuneo

mardi, juillet 3rd, 2012

Ayant toujours pu compter sur les hautes performances de son contrat d’assurance vie Symphonis-Vie, pour conquérir un public encore plus nombreux, Fortuneo met, aujourd’hui, à la disposition de ses futurs usagers, une promotion exceptionnelle, donnant l’opportunité, aux nouveaux souscripteurs, de bénéficier d’un versement de 100 €, pour toute adhésion à ce contrat d’ici au 31 août 2012.

Les conditions d’accès à cette offre

Nécessitant, pour pouvoir en profiter, de réaliser un premier versement d’au moins 3 000 €, après avoir saisi, au moment de remplir le formulaire en ligne, le code AVIE100MAI2012, dont au minimum 600 € placés sur des fonds en unités de compte, l’attribution de la prime de 100 € doit ensuite avoir lieu, au plus tard, le 30 novembre 2012, sur le compte bancaire Fortuneo de l’usager.

Une formule des plus attractives

Bénéficiant là de l’un des contrats d’assurance vie les plus efficaces de sa catégorie, Fortuneo offre, en effet, grâce à Symphonis-Vie, de nombreuses opportunités à ses usagers, tels que celle de pouvoir accéder à un fonds en euros ayant servi un rendement de 3,75 % pour l’année 2011, qu’il est permis d’associer à plus de 140 instruments en unités de compte dont 12 faisant également partie de la Sélection Stars.

S’agissant d’un contrat simple, auquel se trouvent associés des outils tout à faits efficaces pour une gestion optimale, Symphonis-Vie peut donc être conseillé à tous les épargnants à la recherche d’une solution dans cette catégorie de placement, ce dernier ne pouvant que leur apporter une entière satisfaction.

Les mornes résultats du secteur assurance

jeudi, novembre 3rd, 2011

D’après les derniers chiffres publiés par la FFSA et le Gema, l’assurance française accuse un repli général de 7%. L’assurance-vie en est la principale responsable suite à une distribution massive de prestations contre une collecte d’épargne plus chétive. Seul le secteur des assurances de biens et de responsabilité tire son épingle du jeu et parvient à dégager quelques points de croissance.

La baisse drastique des assurances de personnes

Pour les assurances de personnes, la baisse des chiffres d’affaires est de 10%. Ce résultat provient essentiellement des heures sombres que traverse l’assurance-vie. Ce segment de marché vient d’enregistrer sa  première collecte nette négative depuis 2008, à hauteur de -11%. Jamais les assureurs n’avaient versé autant de prestations simultanément en assurance-vie, lesquelles se sont même accélérées en septembre, aboutissant à une hausse des versements de 19% en 9 mois. Dans le contexte économique actuel, il est intéressant de noter que la baisse des encours sur les fonds en euros (-13%) est nettement plus forte que sur les fonds en unités de compte (-4%).

Cependant, ces baisses de pourcentages ne doivent pas faire perdre de vue que « En cumul sur 9 mois, la collecte nette atteint 19,2Mds d’euros et demeure supérieure à celle des livrets A et LDD (16,4Mds d’euros) », ainsi que le souligne la FFSA.

Par ailleurs, les cotisations santé perdent également 1%, la taxe sur les complémentaires ayant, semble-t-il, un effet dissuasif.

En revanche, les chiffres de septembre étaient meilleurs pour la collecte des assurances incapacité, invalidité et dépendance, secteur qui affiche une croissance de 4%.

Les assurances de biens et de responsabilité, planche de salut

Pour les 9 premiers mois de l’année, les assurances de biens et de responsabilité affichent une croissance de 4%, ce qui est très bon comparativement à 2010 où la progression des résultats était plus modeste, à +2,23%. Ce marché est essentiellement tiré par la tonicité de l’assurance automobile.

D’après les analyses de la FFSA, ces bons résultats sont la promesse d’un prochain retour à l’équilibre, car ce secteur affronte toujours une concurrence sévère et se remet doucement des événements climatiques qui avaient précédemment pesé sur ses résultats.

De noirs nuages à l’horizon

Cependant, l’activité dans le secteur des assurances risque d’être à nouveau pénalisée si les prévisions de croissance pour 2012, ramenées de 1,75% à 1% par le gouvernement, se vérifient. Les craintes formulées par la FFSA et le Gema visent l’éventualité d’un nouveau resserrement budgétaire qui freinerait une fois de plus l’essor des assurances.

Aussi, le secteur des assurances est vulnérable aux secousses du marché boursier sous l’emprise des dettes souveraines de la zone euro. En particulier, le dernier coup de théâtre du gouvernement grec, décidant de soumettre le plan de redressement européen à referendum, ravive les inquiétudes des marchés financiers. Depuis, les acteurs majeurs de la zone euro ont quelque peu posé à leur tour leur condition et le référendum grec, s’il est finalement organisé, devra porter exclusivement sur le retrait ou le maintien de la Grèce dans la zone euro. Il est certain que l’éventualité d’une défaillance totale de la Grèce, et surtout, le précédant qu’elle créerait, n’est pas propice à une forte relance de l’activité pour les assurances françaises dont les portefeuilles sont notamment composés d’obligations d’États… européens.