Combien cette commune paie-t-elle pour son assurance ? Les chiffres vont vous surprendre !

Cher lecteur, saviez-vous combien votre commune dépense chaque année pour assurer ses biens et ses responsabilités ? Les chiffres sont parfois surprenants, et nous allons vous dévoiler des informations fascinantes à ce sujet. Attachez vos ceintures, car vous allez être étonné par ce que vous allez découvrir !

La commune de Petit-Caux : une assurance au coût astronomique

La commune de Petit-Caux, située près de Dieppe, est confrontée à un problème financier majeur : le coût de son assurance. En effet, la compagnie d’assurance de la commune a refusé de renouveler son contrat pour les bâtiments communaux. Face à cette situation, le maire a été contraint de se tourner vers une société irlandaise pour assurer ces biens. Cependant, les chiffres sont stupéfiants. La cotisation et la franchise se sont envolées, atteignant des sommes astronomiques.

Un marché difficile à trouver

Le maire de Petit-Caux témoigne de la difficulté à trouver une compagnie d’assurance pour les bâtiments communaux. Malgré un appel d’offres, aucune entreprise n’a répondu à la demande. Finalement, c’est grâce à l’intervention d’un courtier que la commune a pu identifier une compagnie irlandaise prête à prendre en charge ces biens. Cette situation exceptionnelle souligne les problèmes que rencontrent de nombreuses communes face à l’assurance de leurs biens.

Un contrat hors de prix

Le contrat d’assurance souscrit par la commune de Petit-Caux est loin d’être avantageux. Le montant de la cotisation est passé de 25 000 à 200 000 euros pour les dommages aux biens. Quant à la franchise, elle s’élève à un demi-million d’euros. Ces chiffres exorbitants sont difficiles à accepter pour la commune, qui doit désormais évaluer avec précaution si elle doit faire jouer l’assurance en cas de sinistre, sachant qu’elle ne sera remboursée qu’à partir de 500 000 euros de dommages.

Des conditions contraignantes

Outre le coût élevé de l’assurance, la commune de Petit-Caux doit également faire face à des conditions particulièrement contraignantes. En cas de dégâts matériels représentant plus de 60% de la cotisation, la commune risque purement et simplement d’être résiliée par la compagnie d’assurance. Cette situation met en évidence les difficultés auxquelles sont confrontées de nombreuses communes, qui doivent jongler entre des primes exorbitantes et des conditions drastiques.

Une situation qui concerne de nombreuses communes

La commune de Petit-Caux n’est malheureusement pas un cas isolé. De nombreuses communes à travers le pays font face à des problèmes similaires : résiliations brutales, cotisations et franchises exorbitantes. Les événements climatiques et les violences urbaines survenues ces dernières années ont encore aggravé la situation. Les communes se retrouvent dans une impasse, avec peu d’options pour assurer leurs biens à des prix raisonnables.

Un marché assurantiel en crise

Face à cette situation préoccupante, une mission d’inspection du Sénat s’est penchée sur les problèmes assurantiels des collectivités territoriales. Dans son rapport, elle souligne le manque de concurrence sur ce marché, qui entraîne un quasi-monopole. Les événements récents ont mis en évidence les dysfonctionnements de ce secteur, au point de mettre en péril le système financier de l’assurance. Le Sénat a ainsi pris des mesures pour aider les élus à faire face à ces compagnies d’assurances, en publiant un guide pratique afin de mieux les informer et les protéger.