Plongez dans l’incroyable affaire du Biarrot qui a réussi à toucher les fonds de l’assurance vie de son père, 57 ans après sa mort. Un récit aussi choquant que fascinant qui a secoué l’opinion publique.
Une histoire incroyable et choquante
Il y a des histoires qui suscitent la surprise et l’étonnement. Celle d’Alain Rozès en fait partie. Ce retraité de 76 ans, résidant à Biarritz, a récemment touché les fonds de l’assurance-vie de son père, décédé… en 1967 ! Cette incroyable histoire a choqué tout le monde et a suscité beaucoup de questions.
La découverte d’un héritage inattendu
Tout a commencé lorsque Alain Rozès, curieux de montrer la preuve du virement effectué sur son compte bancaire le 6 mai 2024, consulte son ordinateur. Ce qu’il découvre est extraordinaire : une somme considérable provenant de l’assurance-vie de son père, Jacques Rozès. Une assurance-vie à laquelle personne ne s’attendait après tant d’années.
Le secret bien gardé de Simone, la mère d’Alain
À l’origine, Simone, la mère d’Alain Rozès, était la bénéficiaire de cette assurance-vie. Cependant, elle est décédée en 2022 sans jamais avoir touché cet argent. Alain suppose qu’elle ignorait l’existence de cette assurance-vie et n’a donc rien réclamé. C’est un frère d’Alain, qui vit maintenant dans la maison familiale, qui a été contacté par l’assurance et a pu donner les coordonnées des autres membres de la fratrie.
Un dossier égaré dans les méandres du temps
Alain Rozès soupçonne l’assureur de l’époque de ne pas avoir fait d’efforts pour retrouver les bénéficiaires. Il estime que cela aurait été relativement simple puisque la famille n’a jamais déménagé de la maison où ils ont grandi. Au fil des années, avec les nationalisations, les dénationalisations et les regroupements d’assureurs, il n’est pas étonnant que le dossier se soit perdu dans les méandres administratifs.
Les assurances vie laissées en jachère
Ce cas n’est pas isolé. Il arrive que des fonds d’assurances-vie ne soient jamais versés ou que des contrats restent inactifs pendant des décennies en raison de l’absence de déclaration de décès du souscripteur. C’est pourquoi la loi Eckert, en vigueur depuis 2016, oblige désormais les assureurs à vérifier régulièrement si les souscripteurs sont toujours en vie. En cas de décès, ils doivent ensuite faire tout leur possible pour retrouver les bénéficiaires. Si cela échoue, les fonds sont transférés à la Caisse des dépôts et consignations.
Un héritage maigrelet mais symbolique
Le montant de l’assurance-vie laissée par Jacques Rozès est dérisoire : seulement 144 euros et 20 centimes pour chacun des cinq enfants de la famille. Alain Rozès s’attendait à recevoir une somme encore plus modeste, étant donné que son père n’avait jamais eu de gros revenus. Il connaissait les sommes ridicules que peuvent rapporter les assurances-vie et savait que les contrats sont souvent oubliés au fil du temps.
Une réaction mêlant amusement et colère
Face à cette situation insolite, Alain Rozès a décidé d’en rire, mais une pointe de colère se fait tout de même ressentir. Il estime que les fonds ont mis du temps à être versés une fois les bénéficiaires retrouvés. Il a donc contacté à plusieurs reprises l’assureur pour accélérer la procédure. La patience n’était plus de mise pour lui. Cependant, cette somme symbolique ne changera pas grand-chose pour la famille Rozès, qui ne se trouve pas dans le besoin.
L’histoire d’Alain Rozès et de l’assurance-vie de son père, touchée 57 ans après sa mort, est vraiment incroyable. Elle soulève des questions sur la gestion des dossiers d’assurance-vie et les efforts déployés pour retrouver les bénéficiaires. Cette histoire est également un rappel de l’importance de rester vigilant et de se tenir informé de l’existence de contrats d’assurance-vie, même des décennies après leur souscription.