Comment la douleur des animaux est-elle prise en charge ?

S’il y a quelques dizaines d’années seulement, les soins vétérinaires n’étaient que rarement prodigués aux animaux domestiques, les choses ont beaucoup évolué dans ce domaine et nos fidèles compagnons bénéficient, eux aussi, désormais, de leur propre médecine, leur permettant d’accéder à des prestations relativement complètes, afin qu’ils soient toujours en meilleure santé.

Des efforts particuliers ont également été faits afin que ceux-ci endurent le moins de souffrance possible au cours de ces soins mais aussi au quotidien. Ne pouvant pas exprimer leur douleur comme le font les êtres humains, chacun d’eux développe donc sa propre façon de montrer son état de détresse à ses propriétaires, raison pour laquelle il convient de prêter attention au moindre de ces signes, qui peuvent alors dénoter un certain problème physique voire un certain mal-être psychologique.

Comme pour les êtres humains, atténuer la douleur ressentie permet d’économiser une grande fatigue et ainsi de guérir plus vite, diminuant, par là-même, tout risque de complications. Il semble, dès lors, tout à fait opportun de se pencher sur cette question pour y apporter les réponses les plus adaptées possibles.

En effet, si les traitements utilisés pour réduire la douleur dans le cadre de la médecine humaine peuvent présenter des similitudes avec ceux développés spécialement pour les animaux, il reste tout à fait indispensable de ne pas prescrire soi-même ses propres traitements à son chien ou à son chat, des formules adaptées ayant été développées pour leur métabolisme, qui présente tout de même certaines différences avec celui de l’être humain.

Toute automédication est donc très fortement déconseillée, seul un vétérinaire est capable de prescrire les molécules appropriées pour une guérison efficace. Un simple comprimé d’aspirine, médicament parmi les plus classiques, régulièrement pris par les êtres humains, peut, en revanche, être fatal à un chat, s’il est donné en dose trop importante, de la même matière que le paracétamol se révèle être particulièrement toxique pour ces mêmes animaux.

Chaque espèce dispose de normes physiologiques bien distinctes et les traitements actuellement sur le marché sont donc élaborés en fonction des besoins propres à chacune d’elles, tandis que les dosages sont aussi étudiés en accord avec la taille et le poids de chaque race, pour les chiens notamment, les animaux plus petits requérant, bien évidemment, des doses moindres.

Disponibles sous différentes formes, en comprimés, en solutions buvables ou encore injectables…, le vétérinaire peut aussi décider de combiner plusieurs de ces prescriptions, certains troubles ne pouvant être apaisés que par l’une de ces formules plus efficace alors.

Des traitements préventifs peuvent aussi être parfois conseillés, avant une intervention chirurgicale, par exemple, afin d’éloigner les risques d’infection notamment.

Même si les traitements médicamenteux restent indispensables, l’attention portée aux animaux de compagnie apparaît également comme un élément essentiel dans le processus de guérison, de la même manière que les propriétaires de chiens et de chats semblent présenter moins de problèmes de santé, du fait de la simple présence de ceux-ci, qui, selon plusieurs études menées, au Royaume-Uni, en Autriche ainsi qu’en Australie, réduirait l’hypertension artérielle et, par conséquent, les risque d’AVC ou encore de crise cardiaque.