Découvrez comment les Bretons ont su se hisser au sommet en matière d’héritage et d’assurance-vie. Leur succès repose sur des stratégies efficaces et une culture financière bien ancrée.
Une particularité géographique
Une récente étude commandée par l’Asac-Fapes révèle que les Bretons se démarquent des autres régions françaises en matière d’héritage et d’assurance-vie. En effet, plus d’un Breton sur deux, soit 52%, admet avoir bénéficié d’un héritage, tandis que la moyenne nationale s’élève à 44%. Cette singularité géographique intrigue et soulève des questions sur les raisons de cette tendance.
Un attachement à l’assurance-vie
L’étude met en lumière un autre aspect intéressant : les Bretons sont les champions nationaux de l’assurance-vie. En effet, 63% d’entre eux possèdent un contrat d’assurance-vie, soit huit points de plus que la moyenne nationale. Pour comprendre cette préférence marquée, il est essentiel de se pencher sur les conseils des experts et les opportunités offertes par ce type d’investissement.
Des conseils pour gérer son patrimoine
Le journaliste spécialisé dans la finance et le placement d’argent Jean-François Filliatre, invité par l’Asac-Fapes, déclare que le modèle traditionnel d’épargne immobilier-livret A arrive en bout de course. Il recommande ainsi de privilégier l’assurance-vie et de se tourner vers l’ingénierie patrimoniale pour maximiser les rendements et optimiser la fiscalité. Il conseille également de diversifier ses placements et d’avoir recours à plusieurs assureurs pour plus de sécurité.
La transmission du patrimoine
L’étude révèle également que près de 60% des Bretons n’envisagent pas de rédiger un testament, une information surprenante compte tenu de l’importance de l’héritage dans la région. De plus, près de quatre Bretons sur dix envisagent de ne pas transmettre leur patrimoine à leurs descendants directs, mais plutôt à leurs petits-enfants ou à d’autres membres de la famille.
Les avantages de l’assurance-vie pour les héritiers
Face à ces spécificités bretonnes, il est intéressant de se pencher sur les avantages de l’assurance-vie pour les bénéficiaires potentiels. Jean-François Filliatre recommande notamment de soigner la clause bénéficiaire de son contrat d’assurance-vie et d’éduquer ses héritiers pour favoriser ses enfants et petits-enfants tout en protégeant son conjoint survivant. Il suggère même d’ouvrir des assurances-vies à ses petits-enfants avec des mécanismes de contrôle pour éviter une utilisation non appropriée des fonds.
En conclusion, les Bretons se démarquent en matière d’héritage et d’assurance-vie, avec une proportion plus élevée de bénéficiaires d’héritages et une préférence marquée pour l’assurance-vie. Cette tendance s’explique notamment par les conseils des experts en matière de gestion de patrimoine et par les avantages offerts par l’assurance-vie pour la transmission du patrimoine. Bien que chaque situation soit unique, il est essentiel de prendre en compte ces spécificités bretonnes lors de la planification de sa propre succession et de choisir les meilleurs outils financiers pour répondre à ses besoins et objectifs.