Connus, depuis longtemps, pour leur goût pour l’épargne, les Français ne semblent pas près de changer leurs bonnes vieilles habitudes, comme vient de le révéler, une fois de plus, l’étude récente, menée par la Banque de France, sur l’évolution de l’épargne des ménages au cours du premier trimestre 2012.
Des placements financiers en hausse
Représentant 27,2 milliards d’euros, dont 24,2 milliards prenant la forme de dépôt, les flux enregistrés sur les trois premiers mois de l’année 2012 correspondent donc à un volume relativement important, marquée particulièrement par un recul des OPCVM, qui ont, pour leur part, subi une baisse de 5,3 milliards d’euros, dont 1,9 milliard d’euros pour les OPCVM monétaires.
Une forte préférence pour les placements sûrs
Profitant d’un contexte délicat, ce sont ainsi l’assurance vie et les fonds de pension qui ont, à l’inverse, connu un certain regain d’intérêt, réussissant à rassembler 1,9 milliards d’euros supplémentaires, tandis que l’enquête réalisée révèle également une stabilisation du taux d’épargne des Français sur les derniers trimestres étudiés, celui-ci atteignant aujourd’hui 15,5 % contre 15,3 % un an plus tôt, l’épargne financière s’élevant, aujourd’hui à 6,1 %, contre 6,3 % sur les trois premiers mois de l’année 2011.
Des situations différentes selon les pays européens
Lorsqu’il s’agit de comparer ces chiffres avec ceux de nos voisins européens, il apparaît alors que l’assurance vie reste beaucoup plus prisée en France et en Allemagne, qu’en Italie et en Espagne, par exemple, où les titres de créance, dans le premier cas, et les dépôts et liquidités, dans le second, sont beaucoup plus sollicités.