« En cas d’incendie, c’est la fin ! » : Une maire en colère dénonce l’absence d’assurance depuis un an à cause des coupes budgétaires.

« En cas d’incendie, c’est la fin ! »

Dans la commune de Lescar, située dans les Pyrénées-Atlantiques, la maire Valérie Revel exprime sa colère face à l’absence d’assurance pour ses bâtiments communaux depuis près d’un an. En raison des coupes budgétaires imposées par le gouvernement, la maire se retrouve dans une situation précaire, où chaque jour est marqué par l’angoisse d’un éventuel sinistre.

Un constat alarmant : l’absence d’assurance

La situation d’incertitude est devenue quotidienne pour Valérie Revel. L’inquiétude est telle qu’un simple appel téléphonique peut suffire à perturber ses nuits. Depuis qu’elle a reçu la notification de la résiliation de son contrat d’assurance, les jours passent avec l’angoisse d’un incendie ou d’un accident pouvant toucher ses biens communaux. Ses 80 bâtiments n’ont pas été assurés, ce qui expose la commune à de potentielles pertes catastrophiques.

Les conséquences des réductions budgétaires

Le contexte national des coupes budgétaires infligées aux collectivités locales se fait particulièrement ressentir dans cette commune tranquille. Valérie Revel dénonce le fait que ces restrictions financières risquent de mettre en péril la sécurité des biens publics. En effet, l’obligation de réaliser des économies drastiques se traduit par une incapacité à garantir des protéctions adéquates pour des infrastructures essentielles.

Une commune en position fragile

La maire de Lescar souligne que, malgré le calme apparent de sa commune qui n’a pas connu d’émeutes urbaines ou de sinistres majeurs, la vulnérabilité au risque d’un incendie demeure. Les services d’assurance se font de plus en plus rares pour les collectivités, à cause d’une politique de réduction des coûts inadaptée qui punit les territoires responsables.

Un appel à la responsabilité des décideurs

Face à cette situation, Valérie Revel appelle le gouvernement à considérer les conséquences de ses décisions. La colère trop longtemps contenue des élus locaux doit être entendue. La sécurité des bâtiments publics et la protection des habitants ne devraient pas être des variables d’ajustement dans des choix budgétaires jugés sévères. En pleine crise de confiance envers les institutions, cette maire souhaite un retour à des politiques plus respectueuses des besoins des territoires.

Conclusion : l’enjeu de la couverture des biens communs

C’est avec une indignation palpable que cette maire appelle à une réflexion plus poussée sur la façon dont l’Etat soutient les communes. L’enjeu est crucial : assurer la survie des services publics face aux menaces qui pèsent sur eux et préserver la sécurité des biens communs. Le cri du cœur de Valérie Revel est le reflet d’une inquiétude partagée par de nombreux élus à travers la France, confrontés au même défi.