Une conductrice dijonnaise a eu la désagréable surprise de découvrir un supplément inattendu sur sa facture de stationnement. En plus du montant habituel, un supplément de 22 centimes pour une assurance qu’elle n’avait pas sollicitée a été facturé. Cet incident met en lumière les pratiques parfois trompeuses liées à l’activation automatique d’assurances lors de paiements en ligne.
Une expérience désagréable
Alors qu’elle s’apprêtait à payer son stationnement via une application mobile, cette automobiliste a pris conscience qu’une assurance avait été ajoutée à sa commande sans qu’elle en ait donné son consentement explicite. Après avoir vérifié sa facture, elle a constaté qu’un montant supplémentaire de 22 centimes avait été appliqué, correspondant à une assurance délivrée par la société Chubb, un spécialiste renommé dans le domaine des assurances pour particuliers et professionnels.
Une réaction justifiée
Consternée par cette situation, la conductrice a souhaité alerter d’autres usagers sur les dangers de ce type de pratiques commerciales. Elle a réussi à obtenir le remboursement de ce montant, mais son expérience soulève une question cruciale concernant les frais cachés souvent associés aux services en ligne. Les utilisateurs doivent être conscients que ce genre de frais peut survenir sans qu’ils en soient pleinement conscients.
Des pratiques commerciales qui suscitent des interrogations
Ce cas particulier met en exergue les pratiques de vente en ligne où des services additionnels peuvent être proposés sous forme d’options préalablement activées sans notification explicite au consommateur. Ces pratiques, souvent qualifiées de trompeuses, peuvent ainsi amener à des factures plus élevées que prévu, même pour des montants relativement faibles.
Les consommateurs doivent donc faire preuve de vigilance lors de leurs transactions en ligne, en s’assurant de vérifier attentivement les options sélectionnées avant de valider un paiement. Il est essentiel d’examiner les conditions associées aux services offerts, afin d’éviter des surprises au moment de la facturation.
Un contexte général des abonnements non sollicités
Selon une étude Ipsos réalisée en septembre 2021, une part importante de la population française a souscrit à une multitude d’abonnements. En moyenne, chaque individu aurait souscrit à dix abonnements différents, mais 35% des personnes interrogées ne seraient pas en mesure de dire combien d’entre eux sont réellement actifs. En plus des abonnements classiques comme le téléphone, le streaming ou la presse, il existe aussi des abonnements cachés inclus dans des achats sans en avoir conscience.
Le taux de consentement inobservé
En mars 2024, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a alerté sur les pratiques liées à certaines assurances souscrites lors de l’achat de produits. Un cas emblématique est celui des assurances automatiquement proposées lors de l’achat de téléphones portables, qui affichent un inquiétant taux de défaut de consentement de 60%. Cela indique que la majorité des consommateurs ont accepté ces assurances sans en avoir eu une pleine compréhension.
De telles situations montrent la nécessité d’une meilleure régulation et d’un rappel constant aux consommateurs de leur autonomie dans le choix des services qu’ils souhaitent réellement activer lors de leurs paiements en ligne.