Dans le cadre de son appel à projets pour 2024, la Caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) de l’Hérault a décidé de soutenir un total de cent associations oeuvrant dans divers domaines tels que la santé environnementale, l’accès à la santé, le soutien aux aidants et le sport santé. Cette initiative est accompagnée d’un budget global de 505 000 euros, avec des aides variant de 2 000 euros à 20 000 euros. Ce soutien financier représente une reconnaissance de l’importance et du dynamisme du tissu associatif local.
Un soutien crucial en période de restrictions budgétaires
Le soutien apporté par la CPAM arrive à un moment crucial, surtout en cette période où les contraintes budgétaires se font ressentir. Lors d’une présentation sur les lauréats de cet appel à projets, le président de la CPAM, Eric Degoutin, a souligné que cette aide va bien au-delà d’un simple don financier : “Cela exprime notre confiance en votre capacité à transformer ces ressources en actions concrètes”. L’opération vise non seulement à financer des projets, mais également à encourager l’innovation et l’inclusion au sein du secteur associatif.
Des projets diversifiés et impactants
Sur les cent cinquante candidatures reçues, la CPAM a sélectionné cent dossiers jugés particulièrement prometteurs. Parmi ces projets, on trouve des initiatives comme celle de la Fondation Saint-Pierre de Palavas, intitulée Bulle de répit, qui a pour but d’offrir aux familles ayant un enfant hospitalisé quelques jours de repos. Au cours de cette année, cette initiative a permis d’accueillir trente familles, leur offrant ainsi une pause bienvenue dans des moments difficiles.
Aide aux aidants et soutien à la santé des femmes
Des associations telles que Clown Rires, qui agit auprès des enfants atteints de cancer, et Belise, de Béziers, qui souhaite acquérir un « Dragon boat » pour promouvoir l’activité physique chez les femmes ayant subi une opération du sein, figurent également parmi les bénéficiaires. De son côté, le club omnisports du Lodévois s’engage à mener une étude sur les capacités physiques des élèves de quatrième, dans le but d’évaluer leur condition physique et de proposer des objectifs d’entraînement personnalisés.
Un écosystème associatif soutenu par la CPAM
La CPAM n’oublie pas de soutenir des structures bien établies et reconnues comme l’Ufolep, la CLCV, le Groupement pour l’insertion des personnes handicapées physiques (GIHP) et l’APF France Handicap. “Il y a beaucoup de gratitude et de complémentarité avec les associations. Plus on œuvre en amont et plus on améliore la santé des personnes”, a souligné sa directrice, Noémie Aldigier. Cette collaboration entre les différents acteurs de la santé et les associations vise à créer un environnement favorable pour les personnes en situation de vulnérabilité.
