Cet été a été très mauvais en terme de météo. Pluie, grisaille, froid… ont considérablement plombé les vacances des juilletistes et, pour une bonne partie, également des aoûtiens.
Ce n’est pas le premier à être aussi maussade. Alors justement comme le phénomène aurait plutôt tendance à se confirmer, certains voyagistes ont eu le nez creux et l’heureuse idée de proposer à leurs clients une assurance contre le mauvais temps, l’assurance soleil.
Le concept est né en 2008 et il est donc aujourd’hui proposé par quelques enseignes comme Pierre&Vacances, Maeva, Maramara ou bien encore les campings Sunêlia. Et, compte tenu de ce que nous évoquions plus haut, nul ne sera étonné de son succès grandissant, particulièrement cet été.
L’assureur Aon, père du concept, précise :
« On a dépassé les 20 000 souscripteurs au 31 juillet. C’est bien plus que le double de l’année dernière ».
Aon ne s’était pas préparé, c’est certain, à signer autant de chèques cette année. Parmi les 200 destinations hexagonales concernées par ces offres, un quart a actuellement ouvert droit à dédommagements, c’est en tous les cas ce que rapporte Metnext, filiale de Météo France.
Lors des années passées, seuls 5% de ceux qui avaient souscrit ce type de contrat d’un nouveau genre avaient reçu un dédommagement à cause d’une météo maussade. Mais cette année, nous en sommes déjà à plus de 25%, et ce, sans prendre en compte le mois d’août qui, c’est vrai, semble toutefois meilleur que juillet.
Par ailleurs, on ne sera pas non plus surpris d’apprendre que les vacanciers les plus concernés seront cette année ceux qui ont pris leurs quartiers d’été sur la côte Atlantique et dans le Nord du pays.
Cela dit, tout le monde ne touchera pas les mêmes dédommagements car ceci dépendra directement du voyagiste auprès duquel on a souscrit le contrat.
Par exemple, si l’assurance est comprise chez sunêlia, elle coûte 12 euros de plus chez Marmara et 69 chez Pierre&vacances pour lequel tout est directement inclus au sein du pack « multirisques ».
Ainsi, on pourra noter quelques différences entre les voyagistes : si Marmara garantit quatre jours de soleil par semaine ou reverse 300 euros à ses clients, Pierre&Vacances ne garantit que trois jours d’ensoleillement ou 150 euros aux moins chanceux. Et ce, tout en sachant que par « un jour de soleil » il faut entendre une journée comprenant « au moins deux heures de soleil ardent et sans nuage entre 10h00 et 18h00 ».
Parce que la météo estivale est de plus en plus incertaine et que cette année leur a fait la meilleure des publicités gratuites possible, les compagnies d’assurance, elles, se frottent les mains et espèrent bien, dès l’été prochain, augmenter de manière significative le nombre de leurs souscripteurs échaudés…Ou plutôt rincés !