Découvrez en quelques lignes si la réforme de l’assurance-chômage risque de impacter vos allocations. Restez informé pour ne pas être pris au dépourvu !
Les contours de la réforme de l’assurance-chômage
La réforme de l’assurance-chômage suscite de nombreuses interrogations quant à ses conséquences sur les allocations des demandeurs d’emploi. Bien que les détails de la réforme ne soient pas encore connus, une étude réalisée par l’Unédic permet d’évaluer les différentes hypothèses et leur impact potentiel.
Les mesures envisagées par le gouvernement visent à durcir les conditions d’obtention des allocations et à réduire les dépenses du régime. Parmi les pistes les plus probables, on retrouve notamment l’augmentation de la durée d’affiliation, c’est-à-dire le temps de travail nécessaire pour être éligible à l’assurance-chômage.
Les conséquences possibles
Si la durée d’affiliation passait de six à sept mois, environ 11% des allocataires seraient pénalisés, entraînant une économie annuelle de 400 millions d’euros pour le régime. En revanche, si cette durée était portée à douze mois, 31% des demandeurs d’emploi seraient touchés, permettant à l’Unédic de réaliser des économies de 2,3 milliards d’euros par an.
Une autre possibilité serait de réduire la période de référence de vingt-quatre à dix-huit mois. Cette mesure aurait un impact sur 32% des allocataires et permettrait des économies colossales de l’ordre de 7,5 milliards d’euros par an.
Outre l’augmentation de la durée d’affiliation, d’autres critères pourraient également évoluer. Par exemple, la durée pendant laquelle les demandeurs d’emploi sont couverts pourrait passer de dix-huit à douze mois pour les personnes de moins de 53 ans, permettant ainsi au régime d’économiser environ 6 milliards d’euros.
Les différences selon les profils
L’étude de l’Unédic met également en évidence les différences de conséquences selon les profils des demandeurs d’emploi. Une augmentation de la durée d’affiliation toucherait particulièrement les moins de 25 ans ainsi que les personnes sortant d’un contrat à durée déterminée (CDD) ou d’une mission d’intérim.
À l’inverse, une réduction de la durée d’indemnisation impacterait davantage les demandeurs d’emploi de plus de 25 ans ou ceux ayant mis fin à leur contrat de travail par une rupture conventionnelle. Les personnes percevant des allocations supérieures à la moyenne seraient également plus nombreuses dans ce cas de figure.
La réforme de l’assurance-chômage pourrait avoir un impact considérable sur les allocations des demandeurs d’emploi. Si les mesures envisagées sont mises en place, jusqu’à près d’un tiers des allocataires pourraient être affectés, avec un report de la date d’ouverture des droits. Il est donc essentiel de suivre de près l’évolution de la réforme et d’être conscient des conséquences potentielles sur sa propre situation.