Dans un contexte où les Français se trouvent de plus en plus confrontés à la hausse des tarifs des complémentaires santés, le groupe AG2R La Mondiale a souhaité faire le point sur cette question, en essayant de comprendre comment s’organise leur budget santé, grâce au dernier baromètre LH2 « Les Français, la santé et l’argent ».
Des Français contraints à limiter les dépenses en matière de complémentaire santé
C’est, en effet, la première grande information qui ressort de cette étude, avec des Français obligés de limiter les frais face aux baisses de prise en charge par la sécurité sociale et à l’augmentation du coût des complémentaires santé, plus des trois quarts n’ayant d’autre choix que de limiter les garanties souscrites aux seuls risques les plus importants, représentés, tout particulièrement, par l’hospitalisation, les autres options, telles que celles concernant notamment les médecines douces étant de moins en moins sollicitées, faisant alors baisser le tarif des cotisations.
Une modification du comportement des Français pour choisir leur praticien
Disposant généralement d’un réseau agréé de professionnels, les complémentaires santé incitent ainsi leurs bénéficiaires à s’orienter vers les praticiens de celui-ci afin de bénéficier de meilleures prestations, ce que les usagers tendent à suivre de plus en plus, 60 % des personnes interrogées ayant, en effet, avoué être prêtes à ne consulter que ces professionnels, tandis que la 22 % ont même déclaré avoir dû renoncer à des soins non couverts par leur complémentaire santé, plus spécifiquement, dans le domaine dentaire, optique et audio.
Dans cette situation, 42 % des Français estiment que le financement de ces dépenses de santé doit s’effectuer de manière collective, par l’augmentation des cotisations sociales, la hausse des tarifs des complémentaires santé étant moins considéré comme une solution, tout comme d’ailleurs celle du restant à charge.