Comptant près d’un million de bateaux de plaisance immatriculés et même si un bon nombre d’entre eux sortent très fréquemment en mer, la France n’a toutefois pas prévu de contraindre leur propriétaire à se doter d’une protection garantissant les dommages causés à une autre embarcation ou à des tiers, ni ceux que celle-ci pourrait être amenée à subir. Il apparaît cependant préférable, comme pour un véhicule automobile, pour lequel la souscription a, en revanche, été rendue obligatoire, d’opter, dans ce cas-là également pour une assurance couvrant l’ensemble de ces risques, tant les dégâts susceptibles de se produire peuvent être coûteux, d’autant plus que, au cours de la navigation au large des côtes italiennes, par exemple, le conducteur d’un bateau peut être amené à être contrôlé et à devoir fournir ce type de pièces.
Comme l’ensemble des véhicules à moteur, il semble, en effet, évident qu’un bateau peut causer de graves dommages, tant matériels qu’humains, aussi bien pour les autres embarcations que pour les passagers, les nageurs, les plongeurs… et qu’il convient de se protéger au mieux, puisqu’ils engagent bel et bien la responsabilité du propriétaire du bateau, les victimes pouvant, bien évidemment, entamer des poursuites à son encontre, afin d’obtenir réparation pour les préjudices subis.
Lorsque la décision est prise de souscrire une telle garantie, une diversité de formules se présentent alors, différenciant plusieurs éléments distincts avec, d’une part, le bateau, et d’autre part, ses passagers. En complément de la responsabilité civile qui revêt le caractère le plus important, il est aussi possible et même recommandé de protéger le véhicule lui-même, sa simple utilisation entraînant une usure importante et donc logiquement des frais de réparation conséquents qu’il est tout à fait appréciable, le moment venu, de voir pris en charge par une assurance, plutôt que de devoir les assumer soi-même.
Ce choix paraît ainsi d’autant plus judicieux que de nombreux cas de figure sont prévus, depuis la tempête jusqu’à la collision, en passant également par l’abordage ou encore le naufrage. Des garanties optionnelles peuvent même y être ajoutées en cas de perte ou de vol notamment, procurant, de cette manière, la meilleure protection possible.
Une fois encore, pour ce qui concerne le vol, plusieurs solutions sont alors proposées prévoyant seulement le « vol partiel », c’est-à-dire celui des effets personnels laissées sur l’embarcation, le « vol moteur », pour lequel les assureurs exigent la mise en place d’un système antivol, ou bien encore le « vol total », qui requiert, pour sa part, la détermination du montant de l’indemnisation, entre la « valeur à neuf » ou une « valeur agréée », servant de plafond à un calcul basé sur la vétusté du bien, au moment de la survenue du sinistre.
Si la plupart des contrats couvrent également les coûts occasionnés par le retrait d’une épave pouvant gêner la navigation, il convient toutefois de bien vérifier ce point, les montants s’avérant généralement être très élevés lorsqu’il s’agit de faire réaliser un remorquage, rendant donc la fourniture de ce genre de prestations tout à fait indispensable.