L’assurance-vie menace-t-elle la planète en soutenant les énergies fossiles ? Découvrez la vérité choquante !

Dans un monde où la préservation de l’environnement est devenue une priorité, l’impact de l’assurance-vie sur les énergies fossiles soulève des questions cruciales. Entre soutien financier et conséquences désastreuses pour la planète, une vérité choquante se profile à l’horizon. Découvrez dans cet article l’analyse percutante sur le rôle potentiellement néfaste de l’assurance-vie dans le maintien des énergies fossiles.

L’assurance-vie confrontée à son impact sur l’environnement

L’assurance-vie, produit d’épargne préféré des Français avec plus de 1 900 milliards d’euros d’encours, suscite aujourd’hui des préoccupations en termes d’impact environnemental. Un rapport de l’ONG Reclaim Finance, publié récemment, met en lumière le lien entre l’assurance-vie et le soutien aux énergies fossiles.

Des investissements dans les entreprises des énergies fossiles

Selon ce rapport, de nombreux assureurs-vie investissent fréquemment dans des entreprises qui développent des projets d’énergies fossiles. Sur plus de 8 000 unités de compte analysées, 63% contiennent au moins une entreprise opérant dans le secteur des énergies fossiles. Des entreprises telles que TotalEnergies se retrouvent ainsi dans plus d’un quart des unités de compte analysées.

Des engagements climatiques insuffisants

Alors même que la majorité des assureurs-vie étudiés ont pris des engagements en faveur de la neutralité carbone et de la lutte contre le dérèglement climatique, ils continuent d’utiliser l’épargne des Français pour soutenir l’expansion des énergies fossiles. Seuls deux assureurs-vie, Suravenir (groupe Crédit Mutuel Arkéa) et MACSF, se sont engagés à cesser leurs nouveaux investissements dans des entreprises développant de nouveaux projets pétro-gaziers, pipelines et terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL).

Les fonds en euros et les unités de compte exposés au fossile

Le rapport souligne également que deux tiers des assureurs-vie analysés peuvent encore réaliser de nouveaux investissements dans des entreprises développant de nouveaux champs de pétrole et de gaz, notamment à travers leurs fonds en euros. Parmi ces assureurs figurent des acteurs majeurs du secteur tels que le Crédit Agricole Assurances, Axa France Vie et BNP Paribas Cardif Vie. CNP Assurances, le deuxième assureur-vie en France, est toutefois un exemple positif puisqu’il s’est engagé à arrêter ses nouveaux investissements dans ces entreprises.

Les attentes des épargnants

Face à une demande croissante des épargnants soucieux de l’impact environnemental de leurs placements, l’assurance-vie se retrouve confrontée à une exigence accrue en matière de politiques climatiques. Près de 60% des épargnants accordent une importance significative à l’impact social et environnemental de leurs investissements. Les associations Reclaim Finance et Rift appellent donc les assureurs-vie à réhausser leurs politiques climatiques et à les appliquer à l’ensemble de leurs contrats, y compris les contrats en unités de compte.

Appel à l’action

Au-delà des assureurs-vie, les associations Reclaim Finance et Rift appellent également les pouvoirs publics et les régulateurs à agir. Ils souhaitent notamment des sanctions contre le « greenwashing » des produits d’épargne, qui sont parfois abusivement étiquetés comme « ESG », « climat », « responsable » ou « durable ». Cette demande reflète une attente grandissante de transparence et d’authenticité de la part des épargnants soucieux de l’environnement.

La finance en général confrontée au défi de la décarbonation

Il est important de souligner que l’assurance-vie n’est pas le seul secteur financier confronté à ce défi. Les banques, par exemple, continuent également de soutenir les énergies fossiles à travers leurs activités de prêt. Selon un rapport récent, les 60 plus grandes banques mondiales ont prêté ou arrangé l’an dernier 706 milliards de dollars au profit des énergies fossiles. Les banques françaises, bien que leur contribution ait diminué en 2023, restent également engagées dans le financement de ces industries polluantes.
En conclusion, l’assurance-vie n’échappe pas aux critiques concernant son impact environnemental. Les investissements dans les entreprises des énergies fossiles et les lacunes des politiques climatiques des assureurs-vie suscitent des inquiétudes. Il est donc essentiel que les assureurs-vie prennent des mesures concrètes pour aligner leurs politiques d’investissement sur les objectifs de l’accord de Paris et répondre aux attentes croissantes des épargnants soucieux de la transition vers une économie plus durable.