Les tarifs des assurances automobiles devraient augmenter de 1,7 % en 2012 selon Standard & Poor’s

Obligatoire depuis la loi du 27 février 1958, l’assurance automobile constitue aujourd’hui un poste de dépenses particulièrement important pour les ménages français, qui voient, dans ce contexte de crise, leur pouvoir d’achat limité un peu plus ce par cette charge qui reste pourtant bien souvent nécessaire à la vie quotidienne.

Constituant déjà un motif de critiques important, les tarifs pratiqués par les organismes d’assurance devraient connaître, selon l’agence de notation Standard & Poor’s, une nouvelle en 2012, même si, pour l’instant, aucune enseigne n’a encore fait part d’une telle intention.

Devant, selon les analystes de S&P, suivre, à peu de choses près, l’évolution de l’inflation, cette nouvelle hausse s’établirait alors autour de 1,7 %, succédant ainsi aux années 2011 et 2010 qui avaient déjà connu une hausse respective 3 % et 5 % et laissant apparaître une progression de plus de 10 % sur les trois dernières années.

Justifiée par l’augmentation des coûts liés à l’indemnisation des accidents corporels mais aussi des réparations, notamment du fait du prix toujours plus élevé des pièces détachées et de la main-d’œuvre, cette nouvelle augmentation devrait constituer une source de préoccupation pour de nombreux ménages, de plus en plus confrontés aux conséquences de la crise économique.

Soumis, eux aussi, à l’apparition de nouveaux prestataires 100 % en ligne et, par conséquent, à une concurrence plus dure, les organismes d’assurance se trouvent cependant contraints, face aux frais toujours plus hauts pour la prise en charge des sinistres, de procéder à une réévaluation de leurs cotisations pour l’année 2012.