Une récente étude menée par Accenture révèle une situation préoccupante : seulement 22% des directeurs financiers sont prêts à répondre aux exigences de reporting et d’assurance en matière de climat. Ces résultats surprenants soulignent l’urgence d’une prise de conscience et de mesures adaptées pour faire face aux défis climatiques.
Pourquoi les directeurs financiers sous-estiment-ils les enjeux du reporting climatique ?
Une étude récente menée par Accenture révèle que seulement 22% des directeurs financiers se sentent prêts à répondre aux exigences croissantes de reporting et d’assurance en matière de climat. Ce constat soulève des questions sur les raisons qui expliquent ce manque de préparation dans un contexte où la pression réglementaire et les attentes des parties prenantes se renforcent.
Les facteurs de pression sur les directeurs financiers
Les résultats de l’étude mettent en lumière une pression croissante exercée sur les directeurs financiers, avec près de 85% d’entre eux anticipant une augmentation des obligations de divulgation dans les trois prochaines années. De plus, 90% reconnaissent que les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) occuperont une place prépondérante dans leurs activités au cours des cinq prochaines années. Cette pression émane principalement des régulateurs, des membres du conseil d’administration et des actionnaires.
L’écart entre les attentes et la préparation des entreprises
Malgré cette pression grandissante, l’étude d’Accenture révèle un décalage significatif entre les attentes des parties prenantes et la préparation des entreprises. Seuls 22% des directeurs financiers se disent prêts à aborder les risques et opportunités liés au climat et à obtenir une assurance externe sur leurs divulgations. Cette lacune met en évidence la nécessité pour les entreprises de renforcer leurs capacités en matière de mesure et de gestion des enjeux ESG pour rester compétitives.
Les avantages d’une préparation adéquate
L’étude souligne également que les entreprises les mieux préparées en matière de mesure et de gestion des enjeux ESG sont celles qui voient la durabilité comme une opportunité de croissance. En effet, 68% des entreprises moins préparées rencontrent des difficultés à concilier durabilité et croissance rentable, tandis que 20% des entreprises les mieux préparées considèrent déjà la durabilité comme un moteur de valeur significatif pour leur organisation. Il apparaît donc clairement que la préparation aux enjeux climatiques peut constituer un avantage concurrentiel pour les entreprises.
En somme, l’étude d’Accenture soulève des interrogations sur la gestion des enjeux climatiques par les directeurs financiers et met en lumière l’importance d’une préparation adéquate face aux défis du reporting et de l’assurance en matière de climat. Pour rester compétitives et répondre aux attentes des parties prenantes, les entreprises devront renforcer leurs capacités en matière de mesure et de gestion des enjeux ESG, transformant ainsi les défis en opportunités de croissance durable.
