Que couvrent les garanties vol de l’assurance habitation ?

Les assurances « multirisques habitation » offrent, comme leur nom l’indique, de nombreuses garanties, c’est ainsi le cas des couvertures proposées lors de la survenue d’événements graves tels qu’un incendie, une tempête, une inondation ou encore un dégât des eaux, mais elles permettent également de se prémunir des conséquences d’un vol.

En effet, si l’assurance habitation, bien que très vivement recommandée, n’est que facultative pour les propriétaires, l’augmentation du nombre de « cambriolages de locaux d’habitation principale » enregistrée, en 2009, la rend encore plus indispensable, face à cette hausse donc de 8,2 % de faits constatés, avec un chiffre passant ainsi de 151 737, en 2008, à 164 150, l’année suivante, selon les résultats publiés par l’Observatoire National de la Délinquance, l’OND.

Si les garanties vol entrent bien dans le cadre des contrats multirisques habitation, celles-ci restent, en revanche, difficiles à cerner et il est toujours plus délicat de savoir ce que ce qu’elles couvrent réellement tant les offres s’adaptent, aujourd’hui, à chaque cas particulier.

Quelques situations sont cependant prises en charge dans la plupart des formules, c’est ainsi le cas des vols commis par effraction ou par escalade des locaux, des cambriolages au cours desquels un meurtre, ou une tentative de meurtre, a également été perpétré, ou encore des menaces, ou des violences, proférées par l’un des employés de l’assuré et pouvant être représenté par une femme de ménage ou un jardinier, par exemple. Certains dégâts causés au bien immobilier peuvent aussi être indemnisés par ces garanties vols, à l’image notamment d’une porte fracturée ou d’un système d’alarme endommagé. Pour prévenir tout risque de cambriolage, lié à la perte ou au vol des clés du domicile, la majorité des contrats prévoient aussi de rembourser le remplacement de la serrure.

A l’inverse, les différentes formules distribuées sur le marché présentent bel et bien des limites. Ainsi, si les biens mobiliers, comme les appareils électroménagers, les bijoux, les tableaux… sont également couverts, certains appareils électroniques, à l’image des téléviseurs, ne le sont parfois que sous condition, pouvant consister dans une valeur d’achat minimum, généralement établie aux environs de 450 €.

Les montants à prendre en charge restent, quant à eux, à évaluer au moment de la souscription, en fonction de la valeur totale des biens estimés et déterminent, logiquement, le montant des cotisations à verser semestriellement ou annuellement. Se basant sur l’indice du coût de la construction, publié par la Fédération Française du Bâtiment, la FFB, fixé à 841,70 € au troisième trimestre 2010, le niveau de remboursement choisi correspond alors à un multiple de celui-ci.

D’autres clauses importantes entrent aussi en jeu, certains contrats n’assurant pas nécessairement les biens mobiliers, tels qu’un vélo, par exemple, rangé dans le garage, ou encore des outils de jardinage, laissés à l’extérieur. Pour être indemnisé, le vol de ces éléments requiert, en principe, la souscription d’une extension de garantie et l’installation, bien souvent, d’un système de sécurité, comme une alarme, pour limiter au maximum les risques.