Vous ne devinerez jamais combien coûte la franchise d’assurance à Montargis pour les violences urbaines !

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La nuit d’horreur du jeudi 29 juin 2023 reste encore dans les mémoires des habitants de Montargis. En seulement quelques heures, le centre-ville de cette commune de 65 000 habitants a été saccagé par 200 casseurs. Les conséquences de ces violences urbaines ont été nombreuses, et parmi elles, la Société mutualiste des collectivités territoriales (Smalc), compagnie d’assurances de la sous-préfecture du Loiret, a revu à la hausse ses conditions de remboursement en cas de nouvel épisode insurrectionnel.

Une franchise d’assurance multipliée par 267

La Smalc a informé les autorités municipales l’été dernier que les dégâts causés par les violences urbaines seraient pris en charge au-delà de 2 millions d’euros, contre seulement 7 500 € auparavant. Cette franchise a donc été multipliée par 267, une décision qui a suscité l’incrédulité de Benoît Digeon, maire Les Républicains de Montargis. Il a même été invité à Matignon pour témoigner de cette décision brutale. D’autres communes, à l’instar de Denain ou Maubeuge, ont même dû renoncer à s’assurer depuis le début de l’année.

Les contribuables mis à contribution

Face à cette nouvelle réalité, les contribuables peuvent s’attendre à être mis à contribution en cas de nouvelles émeutes à Montargis. Si des dégâts devaient survenir, la facture de jusqu’à 2 millions d’euros devrait être payée par la municipalité grâce à un emprunt. Cette situation met en évidence les difficultés d’accès aux assurances rencontrées par les communes et les risques importants auxquels elles sont exposées.

Une protection de plus en plus difficile pour les communes

Montargis n’est pas la seule commune à être confrontée à des problèmes d’assurance en raison des violences urbaines. De grandes métropoles comme Nantes et Rennes ont également été « lâchées » par leurs compagnies d’assurances en raison de la répétition des manifestations des Gilets Jaunes et de leurs conséquences sur les biens publics. Cette situation a entraîné une augmentation significative des prix des assurances pour les collectivités territoriales, rendant la protection de plus en plus difficile à obtenir.

Des réflexions en cours pour trouver des solutions

Face à ces problèmes, le gouvernement a commandé un rapport afin de trouver des solutions pour faciliter l’accès aux assurances pour les communes. Alain Chrétien, maire de Vesoul, et Jean-Yves Dagès, ancien PDG de Groupama, sont chargés de mener cette étude qui devrait rendre ses conclusions dans les prochaines semaines. Près de 400 collectivités territoriales ont été consultées dans le cadre de ce rapport. L’objectif est de trouver des moyens pour mieux protéger les biens publics et soulager les finances des communes face à ces situations d’urgence.

Malgré les efforts de la municipalité de Montargis pour préserver les intérêts de la ville en terme d’assurance, il est clair que les violences urbaines représentent un véritable défi financier pour les collectivités territoriales. La recherche de solutions qui permettent aux communes de faire face à ces situations exceptionnelles tout en limitant l’impact sur les finances publiques reste une priorité.