Pour beaucoup de personnes, la perte d’un animal de compagnie constitue bien souvent une épreuve difficile à surmonter, d’autant plus qu’elle implique certaines prises de décisions délicates quant aux démarches à entreprendre pour se séparer du corps de celui-ci.
S’il reste possible, en France, de procéder soi-même à l’enfouissement, sur son propre terrain, de son animal domestique décédé, il convient toutefois de respecter certaines règles ; ainsi, seuls les espèces de moins de 40 kilos peuvent faire l’objet d’une telle disposition, à condition également que celles-ci soient enterrées à une profondeur d’au moins un mètre et recouvertes de chaux. Pour les animaux plus imposants ou pour les maîtres ne disposant d’aucun terrain, une telle solution reste tout bonnement impossible, contraignants alors ceux-ci à choisir entre la crémation ou laisser leur animal au vétérinaire pour que celui-ci le conduise à l’équarrissage. Pouvant coûter entre 38 € et 170 €, selon qu’elle est individuelle ou collective, la crémation reste un moyen particulièrement apprécié des propriétaires d’animaux domestiques, dans la mesure où elle permet de récupérer les cendres de son compagnon. Il convient aussi de souligner qu’il reste également possible d’opter pour l’inhumation, dans l’un des nombreux cimetières animaliers de France, le plus ancien et le plus étendu restant, à ce jour, celui d’Asnières dans les Hauts-de-Seine. Bien que cette dernière solution présente un grand nombre d’avantages pour le propriétaire de l’animal domestique, il est important de préciser que celle-ci peut très rapidement devenir relativement coûteuse, dans la mesure où, outre les frais liés aux obsèques, il est nécessaire de s’acquitter du montant d’une concession dont le coût peut varier de quelques centaines d’euros à plusieurs milliers d’euros, rendant ainsi les cimetières animaliers difficilement accessibles aux personnes disposant de moyens limités.
Conscientes de l’ensemble de ces obstacles, certaines assurances pour animaux offrent la possibilité de bénéficier d’une prime en cas de décès de son animal de compagnie, permettant alors d’obtenir la somme d’argent nécessaire à la réalisation de funérailles. Présentant certaines conditions liées à l’âge de l’animal assuré, celles-ci obéissent bien souvent à des règles strictes, prévoyant, par exemple, une application différente, dans certaines circonstances particulières, telles qu’un accident ou un décès survenu lors d’une intervention chirurgicale. Ne requérant généralement que des cotisations de quelques euros par mois, ces assurances apparaissent comme la solution idéale pour les propriétaires souhaitant donner, à leur compagnon, une sépulture décente. Afin d’éviter tout risque d’abus, les assureurs proposant ce type de garantie ont mis en place des restrictions sévères permettant d’éviter toute escroquerie, excluant toute possibilité d’indemnisation lorsque l’animal a fait l’objet d’une euthanasie sans nécessité médicale ou bien encore lorsque celui-ci est décédé durant un combat organisé.
Constituant un moyen économique de se procurer les fonds nécessaires à l’organisation de funérailles, l’assurance décès pour animaux constitue pour un grand nombre de personnes une solution particulièrement intéressante, étant donné qu’elle permet, moyennant le versement de primes limitées, de bénéficier de la possibilité de recevoir un capital afin d’assumer l’ensemble des démarches nécessaires.