Obligatoire, l’assurance auto semble devenir de plus en plus coûteuse. Une étude menée il y a quelques mois, par le célèbre comparateur d’assurance Hyperassur, en partenariat avec le portail électronique Msn.fr, a ainsi permis de révéler les habitudes des consommateurs français dans ce domaine et, plus particulièrement, leur critère de choix ainsi que la part grandissante des contrats souscrits en ligne.
Axant, tout d’abord, les questions, sur la manière dont les Français perçoivent les frais engendrés pour assurer leur véhicule, cette enquête montre que 80 % d’entre eux ne prêtent étrangement pas beaucoup d’attention à ce critère, 60 % ayant même « le sentiment d’avoir un prix correct et d’être dans la moyenne » bien qu’ils pensent également que les tarifs proposés pourraient être facilement réduits, tandis que 22 % seulement considèrent « payer vraiment trop cher ».
Malgré la conjoncture actuelle, où le budget des ménages semble toujours plus difficile à gérer, le comparateur d’assurance Hyperassur s’étonne de voir que les Français n’ont pas le réflexe de changer d’assurance auto, pour obtenir de meilleures prestations pour des prix moins élevés, alors même que les offres ne cessent de se multiplier, donnant toujours plus de possibilités aux consommateurs.
Très concurrentiel, ce secteur voit, en effet, arriver sur le marché de nouveaux prestataires, à l’image de la banque en ligne Fortuneo, qui entend bien s’imposer, ici aussi, grâce à des formules innovantes et présentant, qui plus est, des conditions tarifaires particulièrement avantageuses. Profitant de l’engouement du moment, affiché par les Français, pour les solutions en ligne, l’ensemble des enseignes, présentes sur Internet, ont bien compris que ce support représente, aujourd’hui, pour près d’un tiers des personnes sollicitées au cours de cette étude, la principale source d’information, dans n’importe quel domaine, et notamment dans celui de l’assurance auto.
Le renom de la marque ne semble désormais plus être un critère de choix aussi important qu’il a pu l’être par le passé. En effet, seulement 11 % déclarent s’orienter vers d’autres offres, le manque de notoriété n’impliquant pas, pour eux, un défaut de qualité ou de sérieux quant aux prestations servies. Ceci est sans doute dû à l’opinion peu favorable dont souffre la plupart des compagnies d’assurances, 26 % des usagers qualifiant leur réputation de mauvaise voire, pour 10 % d’autres, de très mauvaise, contre 25 % la jugeant plutôt bonne et même, 5 % d’autres, très bonne, portant ainsi à 70 % le total des Français seulement moyennement satisfaits, insatisfaits et très insatisfaits.
La sélection semble alors s’appuyer davantage sur les services mêmes, tels que les garanties proposées ou encore le montant des franchises réclamées, que sur les résultats passés d’une enseigne plus ancienne, les assurés préférant accorder leur confiance à un nouvel arrivé n’ayant pas encore forcément fait ses preuves mais distribuant peut-être des formules plus variées et, par conséquent, mieux adaptées à chaque cas particulier, certaines développant des offres exclusives pour certains types de véhicules ou selon le profil du conducteur et le nombre de kilomètres effectivement parcourus au cours d’une période donnée.