Les Nouveaux Animaux de Compagnie ont aussi droit à leur assurance

S’il y a encore quelques dizaines d’années seulement, les animaux domestiques étaient exclusivement représentés par des chiens et des chats, ceci n’est aujourd’hui plus réellement le cas et bon nombre de Français se sont mis à adopter des compagnons plus surprenants, désignés depuis 1984 par l’expression « nouveaux animaux de compagnie », ou plus communément par les initiales NAC. Regroupant une grande diversité d’espèces, cette catégorie comporte notamment des furets, des rats, des oiseaux ou encore des reptiles.

Malgré leur présence de plus en plus courante dans les foyers français, il convient de souligner que la détention de certains NAC reste soumise à des règles strictes, parmi lesquelles figure, bien souvent, l’obligation de posséder un certificat de capacité. Certaines de ces espèces, aujourd’hui considérées comme « domestiques », permettent toutefois de bénéficier, désormais, de mesures particulièrement allégées dans ce domaine-là, faisant donc passer à 5 % le nombre d’habitations françaises accueillant un NAC.

Pouvant présenter une santé relativement fragile, le traitement des NAC constitue généralement une source de dépenses considérable pour leurs propriétaires, dont la recherche d’un vétérinaire peut, en plus, se être révéler particulièrement délicate, ces espèces pouvant parfois présenter de grandes particularités. Conscients de la présence d’un nouveau marché, certains assureurs proposent de souscrire une assurance exclusivement développée pour les NAC, permettant ainsi de bénéficier de la prise en charge des dépenses liées aux soins qui doivent leur être prodigués.

Moyennant le versement d’une cotisation moins élevée que pour les animaux de compagnie traditionnels que sont les chiens et les chats, l’assurance pour les NAC présente un certain nombre d’avantages, en prévoyant, par exemple, le remboursement des frais liés à certaines maladies particulièrement répandues, pour un coût relativement réduit, pouvant s’élever, dans le cas des petits mammifères, à une cotisation d’environ 5 € par mois.

Avant toute souscription, il reste cependant préférable de bien vérifier l’ensemble des conditions nécessaires à l’application des garanties proposées, certaines compagnies imposant un certain nombre de démarches obligatoires, afin de bénéficier de la couverture proposée. Ainsi, bien souvent, pour pouvoir prétendre à une telle protection, un furet doit être à jour de ses vaccinations et avoir fait l’objet d’un marquage avec une puce électronique ainsi que d’un enregistrement auprès du fichier national des félins, l’assureur pouvant, à défaut de l’un de ces éléments, refuser de procéder au remboursement des dépenses engagées par le propriétaire.

Encore peu répandus aujourd’hui auprès du grand public, les NAC peuvent représenter une source de dépenses plus importantes que les chiens et chats dont les affections sont aujourd’hui particulièrement connues, justifiant donc encore davantage la souscription d’une assurance santé pour ceux-ci. Avant d’adopter de tels animaux, il est donc indispensable de bien considérer chaque démarche qu’il faudra alors entreprendre, tant pour ce qui concerne les règles régissant leur détention, que pour les soins qu’il conviendra de leur apporter, en ayant bien conscience du fait que ceux-ci restent des êtres vivants requérant une attention de chaque instant.